Lancement de Société résilientes, une plateforme pour les activistes et les défenseur-euse-s des droits de la personne en exil

Lancement de Société résilientes, une plateforme pour les activistes et les défenseur-euse-s des droits de la personne en exil

Le 30 novembre 2023, une série d’événements a marqué le lancement de Sociétés résilientes, un centre émergent pour les activistes et les défenseureuses des droits de la personne en exil. Sociétés résilientes étant actuellement en incubation à Coopération Canada, une session de brainstorming s’est tenue le matin dans ses bureaux à Ottawa, réunissant des activistes en exil pour discuter des défis posés par le rétrécissement de l’espace civique. Plus tard dans la journée, des activités ont eu lieu au Centre mondial du pluralisme, accueillant une table ronde intersectorielle et le lancement officiel, avec la participation d’éminent-e-s représentant-e-s de la société civile et du gouvernement.   

 

 

Sociétés résilientes 

Sociétés résilientes est centre militant qui soutient les réseaux locaux de défenseureuses des droits de la personne, de la démocratie et de la société civile et crée des espaces sûrs pour leur permettre de collaborer, d’innover et de défendre leurs intérêts dans des espaces civiques « fermés » ou non. Sociétés résilientes s’appuient sur la culture canadienne d’acceptation de la diversité et du pluralisme et sur sa générosité à soutenir et à accueillir les activistes à risque, et les traduisent en programmes et projets organiques, innovants et centrés sur les activistes, qui ont un impact sur la diaspora et leur pays d’origine. En renforçant la résilience, la voix et l’action, et en améliorant la crédibilité et la pertinence des militant-e-s de la société civile et des défenseureuses des droits de la personne dans les espaces fermés, Sociétés résilientes contribue à inverser le recul démocratique mondial et le rétrécissement des espaces civiques.        

 

 

Points forts de la journée de lancement

Séance de réflexion des militant-e-s  

La séance de réflexion du matin, organisée par Coopération Canada, a rassemblé un groupe d‘activistes exilé-e-s d’Afghanistan, de Hong Kong, d’Iran, du Pakistan, de Syrie et d‘Ukraine. Ce fut l’occasion pour les défenseureuses des droits de la personne et de l’espace civique de discuter des défis liés à la poursuite de leur travail de plaidoyer en exil. Ils ont notamment réfléchi à la manière dont les technologies de communication qui facilitaient auparavant les liens entre les militant-e-s en exil et celles et ceux qui restent dans des espaces civiques fermés sont de plus en plus cooptées par les régimes autoritaires et le secteur privé, ce qui fait peser des risques accrus sur les militant-e-s et leurs réseaux socio-familiaux. Certains ont fait valoir que les défis liés au statut et à la reconnaissance étaient en jeu. Elles/Ils ont précisé que si les militant-e-s exilé-e-s sont néralement reconnu-e-s pour leurs efforts dans leur pays d’origine, elles/ils ne jouissent pas de la même estime au Canada, ce qui entrave leurs chances d’obtenir un emploi intéressant. 

 

Table ronde intersectorielle 

En début d’après-midi, des militant-e-s ont été rejoints par des membres de la société civile, du gouvernement et du monde universitaire pour une discussion intersectorielle organisée par le Centre mondial pour le pluralisme. La discussion était divisée en deux sessions. La première session, intitulée « Réduction des espaces civiques : Comprendre le contexte », a permis aux activistes et aux défenseureuses des droits de a personne de partager leurs expériences et leurs points de vue avec les participant-e-s à la table ronde. Les principaux points abordés ont été l’ampleur croissante de la répression transnationale et la vulnérabilité unique de certains groupes engagés dans l’activisme de l’espace civique, notamment les femmes, les personnes racialisées et les LGBTQI+. La deuxième session, « Reconquérir l’espace civique : La voie à suivre », a ouvert la discussion vers une dimension prospective. Les participant-e-s de tous les secteurs ont souligné la nécessité de mieux s’organiser et coordonner la défense des droits de la personne, et ont rappelé que ces droits ne sont pas séparés et ne devraient pas être considérés comme un « menu à la carte ». En particulier, il y a eu un large consensus sur le fait que le Canada n’est pas à l’abri de la tendance mondiale au rétrécissement de l’espace civique, et que l’exploitation de la perspicacité et de l’expérience vécue des activistes en exil serait bénéfique aux efforts actuels et futurs pour la protection des valeurs et des institutions démocratiques. 

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Événement de lancement

L’événement principal de lancement, à nouveau au Centre mondial pour le pluralisme, a été suivi par d’éminent-e-s représentant-e-s de la société civile, du monde universitaire et du gouvernement. Meredith Preston McGhie, secrétaire générale du Centre mondial pour le pluralisme, a donné le coup d’envoi de l’événement en soulignant l’importance de soutenir les efforts de préservation et de protection de l’espace civique. Anita Vandenbeld, secrétaire parlementaire du ministre du Développement international, a prononcé le discours d’ouverture en prononçant des paroles qui donnent à réfléchir sur l’érosion de la démocratie dans le monde. Le message était clair : il est urgent de défendre la démocratie et le Canada a tout à gagner à être à l’avant-garde de ces efforts. Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada, a ensuite réaffirmé l’engagement de l’organisation à jouer un rôle de rassembleur dans le domaine de la coopération internationale et à soutenir l’important travail de Sociétés résilientes. Maiwand Rahyab, spécialiste de l’espace civique en Afghanistan et fondateur et directeur général de Sociétés résilientes, a ensuite exposé sa vision de cette initiative, en soulignant le rôle unique que jouent les activistes pour rendre compte du phénomène mondial de rétrécissement de l’espace civique. Le débat s’est ensuite transformé en une table ronde animée par Sayed Madadi, militant en exil estimé, chercheur non résident au Middle East Institute à Washington et rédacteur en chef de KabulNow. Le panel était composé de Muzna Dureid, éminente militante des droits de la personne en Syrie, Ketty Nivyabandi, secrétaire générale d’Amnesty International Canada, Julie Delahanty, présidente du Centre de recherches pour le développement international, et Tara Denham, directrice générale des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion au sein d’Affaires mondiales Canada. Chris Eaton, directeur général de l’Entraide universitaire mondiale du Canada, a clôturé l’événement en prononçant des paroles d’encouragement et en soulignant que des initiatives telles que Sociétés résilientes méritent qu’on leur accorde de l’attention et les ressources nécessaires. 

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Coopération Canada tient à remercier le Centre mondial du pluralisme et l’Entraide universitaire mondiale du Canada pour leur généreuse contribution à l’événement de lancement, ainsi que le Centre de recherches pour le développement international pour sa contribution financière initiale à Sociétés résilientes. 
Nicolas Parent

Nicolas Parent

Analyste des politiques
Lancement de Sociétés résilientes

Lancement de Sociétés résilientes

29 novembre 2023, Ottawa – À une époque où les droits de la personne et la démocratie sont menacés dans de nombreuses régions du monde, Coopération Canada est fière de participer au lancement de Sociétés résilientes, un nouveau centre dirigé par des activistes qui offre du soutien et crée des espaces pour les défenseurs des droits de la personne et de la démocratie, les activistes de la société civile et les praticien-ne-s du monde entier afin de s’unir, d’innover et de défendre les droits de la personne. Le lancement aura lieu le 30 novembre 2023 au Centre mondial du pluralisme à Ottawa.

L’événement de lancement sensibilisera aux défis et aux opportunités auxquels sont confrontés les défenseurs des droits de la personne et les activistes de la société civile dans les pays où les espaces civiques sont fermés et répressifs, soulignera les opportunités stratégiques de collaboration et d’engagement entre les activistes de la diaspora des espaces fermés et répressifs maintenant basés au Canada et d’autres dans le monde entier, et présentera la vision, les ambitions et les priorités de Sociétés résilientes.

Le lancement réunira des personnalités de premier plan dans le domaine des droits de la personne et de la démocratie, dont Maiwand Rahyab, expert en espaces civiques en Afghanistan et fondateur et directeur général de Sociétés, et Muzna Dureid, éminente militante des droits de la personne en Syrie. Les deux sont basé-e-s au Canada.

« En encourageant la résilience, l’action et la collaboration des militant-e-s de la démocratie et des droits de la personne issu-e-s d’espaces fermés et répressifs, y compris celles et ceux qui sont actuellement basé-e-s au Canada, Sociétés résilientes cherche en fin de compte à contribuer à la création d’espaces civiques ouverts, résilients et dynamiques, exempts de peur et de répression », a déclaré Maiwand Rahyab, fondateur et directeur général de Sociétés résilientes.

Parmi les autres orateur-trice-s invité-e-s au lancement figurent Anita Vandenbeld, secrétaire parlementaire du ministre du Développement international, Ketty Nivyabandi, secrétaire générale d’Amnesty International Canada, Meredith Preston McGhie, secrétaire générale du Centre mondial du pluralisme, Julie Delahanty, présidente et directrice générale du Centre de recherches pour le développement international, Tara Denham, directrice générale des droits humains, des libertés et de l’inclusion à Affaires mondiales Canada, Chris Eaton, directeur général de l’Entraide universitaire mondiale du Canada, et Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada.

« À une époque où les droits de la personne et l’espace civique sont menacés dans tant de régions du monde, Coopération Canada est honorée de jouer un petit rôle dans le lancement de cette initiative ambitieuse », a déclaré Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada. « En tant que coalition d’organisations de la société civile, nous croyons en l’importance de soutenir les droits de la personne, l’espace civique et la démocratie, et nous sommes ravi-e-s de soutenir le travail important d’activistes courageux-euses au Canada et dans le monde entier. »

 

À propos de Sociétés résilientes

Sociétés résilientes est une plateforme dirigée par des activistes qui soutient et crée des espaces pour les réseaux locaux de défenseurs des droits de la personne et de la démocratie, les activistes et les praticien-ne-s de la société civile afin qu’ils/elles puissent s’unir, innover et plaider contre la fermeture des espaces civiques. Sociétés résilientes s’appuie sur la culture canadienne de la diversité et du pluralisme, ainsi que sur la générosité avec laquelle le Canada soutient et accueille les militant-e-s en danger, et la traduit en programmes et projets organiques, novateurs et axés sur le militantisme, qui soutiennent le travail des militant-e-s en exil et des militant-e-s dans les espaces civiques réprimés. En renforçant la résilience, la voix et l’action, et en améliorant la crédibilité et la pertinence des militant- e-s de la société civile et des défenseurs des droits de la personne dans les espaces fermés, Sociétés résilientes contribue à inverser le recul de la démocratie et le rétrécissement de l’espace civique.

Sociétés résilientes est hébergé par Coopération Canada pour sa période d’incubation.

 

À propos de Coopération Canada

Coopération Canada rassemble les organisations canadiennes de développement international et d’aide humanitaire et défend leurs intérêts en réunissant les leaders du secteur, en influençant les politiques et en renforçant les capacités. Ensemble, nous travaillons avec des partenaires à l’intérieur et à l’extérieur du Canada pour construire un monde équitable, sûr et durable pour tous-tes.

 

Contact de presse

Gabriel Karasz-Perriau

Gestionnaire des communications

Coopération Canada

(514) 945-0309

[email protected]

Réunion 2023 du Pilier de la Société Civile de la Communauté des Démocraties au Panama

Réunion 2023 du Pilier de la Société Civile de la Communauté des Démocraties au Panama

Du 31 juillet au 1er août, le Pilier de la société civile (PSC) de la Communauté des démocraties (CdD) a tenu sa réunion annuelle à Panama City. La CdD est une coalition intergouvernementale qui s’engage à faire progresser et à protéger les libertés démocratiques, à renforcer les institutions démocratiques et à élargir la participation politique. En tant que point focal national de la CSP, Coopération Canada s’est joint aux représentant-e-s de quatorze autres pays pour discuter de la vision stratégique de la CdD à la lumière des menaces qui pèsent actuellement sur l’espace civique et les institutions démocratiques dans le monde entier. 

Bien que le PSC ne soit pas un membre votant du CdD, il s’est toujours efforcé de représenter les intérêts de la société civile au sein de l’organisation. Par exemple, le PSC a exprimé sa déception quant au renouvellement de l’adhésion de la Hongrie au Conseil des gouverneurs (CG), malgré les inquiétudes concernant son non-respect de la Déclaration de Varsovie, le document fondateur de la CdD. Ce débat reste ouvert au sein de la PSC, où la forte présence latino-américaine à Panama City a aussi donné lieu à d’importantes discussions sur la légitimité de l’adhésion de l’Argentine, du Salvador et du Guatemala. 

À la lumière de l’état préoccupant de la démocratie, les représentant-e-s du PSC ont convenu que la GC n’avait pas atteint les objectifs fixés dans son Plan stratégique 2018-2023. Alors que le plan s’engageait à répondre au recul démocratique et à la restriction de l’espace civique, à réformer les processus de la GC et à étendre les partenariats, le PSC a souligné que la plupart des efforts étaient centrés sur le dialogue. Dans la perspective de la rédaction du prochain plan quinquennal, qui sera publié en 2024, le Pilier a souligné que les mesures et les actions proactives doivent être davantage mises en avant. 

La tendance mondiale au recul démocratique est un sujet de préoccupation majeur pour tous-tes les représentant-e-s de la société civile. Au sein de l’espace de la société civile, les représentant-e-s ont convenu que l’érosion des libertés civiles, les menaces pesant sur la liberté d’expression et l’affaiblissement de l’État de droit ont rendu leur travail plus difficile et plus dangereux. L’une des principales observations est que les dirigeant-e-s et les groupes autoritaires accèdent souvent au pouvoir par le biais de processus démocratiques, pour ensuite fermer les espaces de participation civique une fois le pouvoir consolidé. 

La CdD est présidée par le Canada depuis 2022, le pays étant représenté par le ministre des Affaires étrangères. Il n’est pas certain que le Canada renouvelle son mandat de président de la CdD. Nous encourageons le gouvernement du Canada à prendre en considération les recommandations du PSC, particulièrement les recommandations 1, 2, 3 et 7. Coopération Canada estime que l’élaboration d’un nouveau plan stratégique est un moment crucial pour le Canada d’exprimer son engagement en faveur des droits de la personne et de démontrer son leadership mondial en la matière. Les OSC canadiennes, y compris celles qui participent au prochain Examen périodique universel du Canada mené par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, sont des alliées actives et des agent-e-s de changement. 

 

 

Nicolas Parent

Nicolas Parent

Analyste des politiques

 

Session d’apprentissage sur l’inclusion SOGIESC dans les organisations de coopération internationale

Session d’apprentissage sur l’inclusion SOGIESC dans les organisations de coopération internationale

Coopération Canada s’est associée au Réseau Dignité Canada pour présenter une session d’apprentissage virtuel sur « l’inclusion des personnes SOGIESC dans les organisations de coopération internationale » le 14 juin 2023. L’événement a été marqué par les remarques de Vaisnavi Gnanasekaran, spécialiste SDSR à Oxfam Canada, Libertad Benito Torres, consultante senior en genre chez Equitas, Lina Marcela Gomez Nunez, responsable des questions de genre et d’inclusion sociale à Cuso International, et Nasya Razavi, codirectrice à Inter Pares. 

Ces organisations se sont lancées dans un parcours pour être plus inclusives dans leur travail international sur les questions d’orientation sexuelle, d’identité et d’expression de genre et de caractéristiques sexuelles (SOGIESC). 

Les panélistes ont été invité-e-s à répondre à une série de questions concernant l’inclusion de SOGIESC, l’intersectionnalité et la solidarité avec les organisations 2SLGBTQI+, notamment dans les pays du Sud. 

Pour réussir l’inclusion SOGIESC dans les organisations de coopération internationale, il faut s’inspirer des travaux novateurs réalisés dans le Sud. L’établissement de liens, la création de collaborations et la coopération entre les organisations Nord-Sud sont essentiels à ce travail. 

L’intersectionnalité est primordiale pour l’inclusion des SOGIESC. Que le travail porte sur la santé et les droits sexuels et génésiques, l’égalité des sexes, la lutte contre le racisme et l’oppression, il est essentiel d’adopter une approche décolonisée. La représentation doit être mise en avant dans l’ensemble de l’organisation. Toutes les voix doivent être entendues et promues par l’organisation et consultées en priorité. 

Alors que la communauté 2SLGBTQI+ est de plus en plus malmenée dans le monde, en partie à cause du fondamentalisme religieux et des gouvernements conservateurs, les panélistes ont gardé espoir. Bien qu’il existe de nombreux pays progressistes dotés de solides protections, les menaces et les discriminations à l’encontre des droits de la personne des 2SLGBTQI+ ne cessent de croître. 

 

Althea Branton

Directrice des opérations et des relations avec les membres, Dignity Network

Le Canada et le Sommet pour la démocratie

Le Canada et le Sommet pour la démocratie

Qu’est-ce que le Sommet pour la démocratie ?  

En décembre 2021, le président américain Joe Biden a organisé un sommet pour la démocratie axé sur les thèmes importants de la défense contre l’autoritarisme, de la lutte contre la corruption et du respect des droits de la personne. Les 29 et 30 mars de cette année, le deuxième Sommet pour la démocratie a été organisé conjointement par le Costa Rica, les Pays-Bas, la République de Corée, les États-Unis et la Zambie, et a repris les thèmes du premier Sommet. Après un accueil virtuel des dirigeant-e-s, le Sommet a donné lieu à des réunions en personne avec des représentant-e-s de la société civile, des gouvernements et du secteur privé. Les plénières ont été conçues pour mettre en lumière les questions et les défis clés auxquels la démocratie est confrontée aujourd’hui et pour explorer les solutions permettant de renforcer les institutions et les valeurs démocratiques dans le monde entier. Les discours d’ouverture ont été prononcés par les dirigeant-e-s de toutes les nations participantes, ainsi que par le Secrétaire général des Nations unies. 

 

Pourquoi le Sommet est-il important ?  

Le Sommet s’est tenu à un moment où la démocratie est confrontée à des défis et des menaces importants dans le monde entier. L’autoritarisme, le populisme, la désinformation et d’autres facteurs érodent les valeurs et les institutions démocratiques, ce qui fait qu’il est plus important que jamais de promouvoir et de défendre la démocratie. Compte tenu de l’intensification des luttes dans ces domaines, le Sommet s’est avéré être l’un des plus importants rassemblements de dirigeant-e-s et de défenseurs de la démocratie de l’histoire récente. Il a rassemblé des dirigeant-e-s et des représentant-e-s de la société civile du monde entier pour discuter des moyens de renforcer les institutions et les valeurs démocratiques, de défendre les droits de la personne et de promouvoir la prospérité pour tous-tes en s’attaquant de front à ces défis, en encourageant la coopération et en partageant les meilleures pratiques entre les dirigeant-e-s et les défenseurs de la démocratie. Il est important de noter que le Sommet a également abouti à la Déclaration du Sommet pour la démocratie, dont le Canada est signataire. 

La Déclaration du Sommet pour la démocratie énonce 17 engagements visant à protéger et à renforcer les sociétés démocratiques. Ces 17 engagements s’ajoutent aux 35 actions que le Canada s’est engagé à mettre en œuvre lors du Sommet pour la démocratie de 2021. Dans l’esprit de ces engagements, le gouvernement du Canada a mis en place un mécanisme de suivi des progrès réalisés pour chacun de ses engagements, accessible au public en ligne. En plus d’assurer la présidence de la Communauté des démocraties depuis septembre 2022, le Canada s’engage activement à faire progresser les valeurs démocratiques. 

 

Quel est le rôle de Coopération Canada en matière d’espace civique et de démocratie ? 

L’engagement de Coopération Canada en matière de démocratie et d’espace civique commence avec ses partenaires et ses membres, tant sur la scène nationale qu’internationale, dans le but de créer un environnement propice au respect des valeurs démocratiques au Canada et dans le monde. En jouant un rôle de liaison entre la société civile et le gouvernement dans le cadre d’importantes initiatives en faveur de la démocratie, Coopération Canada vise à promouvoir les progrès et la responsabilité en ce qui concerne les engagements du Canada. En effet, Coopération Canada : 

  • Sert de point focal pour la présidence canadienne de la Communauté des démocraties, ainsi que pour le pilier de la société civile. 
  • Copréside le Groupe consultatif sur la politique de la société civile. 
  • Organise un dialogue annuel avec Affaires mondiales Canada. 
  • Contribue aux rapports mondiaux sur le thème de l’espace civique, tels que le rapport Progression de la mise en œuvre des ODD à l’échelle nationale, et aux initiatives mondiales telles que le Civil Society 7. 
  • S’efforce de renforcer les partenariats avec la société civile en participant aux travaux importants des réseaux partenaires, tels que Forus.  

Coopération Canada plaide en faveur d’un engagement significatif de la société civile dans les consultations et les processus d’engagement du gouvernement et pousse le gouvernement à faire progresser les valeurs démocratiques de manière équitable et cohérente. 

Darron Seller-Peritz

Darron Seller-Peritz

Analyste politique et responsable de programme