Rapport de réflexion de l’Initiative futurs 2023

Rapport de réflexion de l’Initiative futurs 2023

Un an s’est écoulé depuis que Coopération Canada s’est lancé dans son tout premier projet de prospective stratégique, l’Initiative futurs. Depuis lors, des progrès significatifs ont été réalisés, et dans ce rapport, nous réfléchissons à notre parcours en mettant en évidence nos avancées à ce jour, les idées glanées en employant la prospective stratégique, et les méthodologies utilisées pour étudier le paysage mondial et identifier les tendances émergentes, les signaux et les moteurs de changement au sein du secteur de la coopération internationale. Le rapport souligne le rôle indispensable de la prospective pour naviguer dans les complexités du secteur du développement international. Nous espérons que ce rapport de réflexion ne se contente pas d’offrir des informations précieuses, mais qu’il serve également de guide aux organisations qui se lancent dans leurs propres projets de prospective. 

Réflexion sur l’année écoulée dans le cadre du premier projet de prospective stratégique de Coopération Canada

Réflexion sur l’année écoulée dans le cadre du premier projet de prospective stratégique de Coopération Canada

Conversation avec Andy Ouedraogo, agente de recherche et de programme de Coopération Canada.

Andy Ouedraogo est agente de recherche et de programme du premier projet de prospective stratégique de Coopération Canada, l’Initiative futurs de la coopération mondiale, financé par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI). Un an après le lancement du projet, Andy retrace le chemin parcouru et présente un nouveau rapport, l’Analyse du paysage du secteur de la coopération internationale.

 

Vous vous êtes jointe à Coopération Canada à titre d’agente de recherche et de programme pour diriger notre tout premier projet de prospective stratégique financé par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI). Un an plus tard, où en sommes-nous ?

Ce fut un véritable voyage et je suis heureuse de dire qu’un an après, nous avons franchi un certain nombre d’étapes, notamment la conclusion récente de notre phase de recherche intensive, commémorée par le lancement de l’Analyse du paysage du secteur de la coopération internationale, une analyse des tendances émergentes et des moteurs de changement dans la coopération internationale. Nous avons également fait participer près de 220 acteur-trice-s canadien-ne-s et mondiaux-ales du développement international à nos ateliers, discussions de groupe et enquêtes, dans le but de co-créer des connaissances et d’inclure autant de voix et de perspectives que possible.

 

Pouvez-vous nous dire comment vous avez réussi à naviguer dans le paysage complexe de la prospective ?

Anticiper l’avenir peut être décourageant. Diriger ce projet, c’est comme construire une voiture tout en la conduisant. Nous ne nous contentons pas de diriger et de naviguer dans le véhicule, nous installons également des composants, nous affinons le moteur et nous ajustons la conception, tout en nous déplaçant. Au cours des premiers mois, la peur de ne pas y arriver a assombri mon enthousiasme. Anticiper l’avenir ? Qui, moi ? Mais j’ai appris à ne plus me focaliser sur la précision et à adopter le processus itératif qui consiste à affiner la stratégie, à intégrer de nouvelles idées au fur et à mesure qu’elles apparaissent, à réévaluer les méthodologies et à rectifier le tir si nécessaire. L’avenir ne suit pas un scénario, et les plans changeront inévitablement. Les calendriers rigides et les approches linéaires ne sont pas les plus réactifs au changement et limiteraient la capacité à identifier les nouvelles tendances et les questions émergentes qui pourraient potentiellement être perturbatrices. La capacité d’adaptation et la collaboration avec un partenaire de prospective stratégique qui adopte des méthodologies souples et agiles ont été essentielles pour surmonter les incertitudes et maintenir notre projet sur la bonne voie. J’ajouterai également qu’une bonne prospective repose sur la diversité de l’ensemble des données, y compris les contributions d’un large éventail de parties prenantes. En faisant appel à des voix et des perspectives diverses, nous obtenons une compréhension plus complète des trajectoires futures potentielles. Un exemple de la manière dont Coopération Canada a procédé est celui de nos dialogues régionaux, organisés en partenariat avec des réseaux régionaux d’OSC dans cinq régions différentes. Ces dialogues ont permis de valider les domaines existants en fonction des nuances régionales, des défis et des aspirations futures du secteur. En outre, ils nous ont permis d’incorporer des connaissances d’observation intra-personnelles, dérivées des observations de première main des participant-e-s sur les changements locaux et de leurs perceptions de l’avenir du développement influencées par les événements et les tendances locaux et régionaux.

 

Avez-vous des leçons à partager ou des conseils à donner aux OSC qui souhaitent se lancer dans la prospective ?

La prise de conscience que l’avenir n’est pas forcément une fatalité unique a été profonde. La reconnaissance de cette pluralité a élargi ma perspective et mis en lumière la complexité des scénarios futurs plausibles ; mon premier conseil serait donc d’embrasser la pluralité de l’avenir. Ensuite, je dirais qu’il faut délimiter judicieusement le champ d’application afin de garantir la pertinence, l’actionnabilité et l’impact. Les études futures peuvent facilement vous mener dans de nombreuses directions, en particulier lorsqu’elles se penchent sur les systèmes mondiaux. On se rend vite compte à quel point le monde est interconnecté et on peut se retrouver piégé dans une toile d’araignée géante sans savoir dans quelle direction aller. En définissant des limites et des objectifs clairs, nous avons non seulement pu adapter le processus de prospective à nos besoins et à notre contexte spécifiques, mais nous avons également pu choisir les méthodologies, les approches et les outils appropriés qui conviennent le mieux à l’Initiative futurs. Mon dernier conseil serait d’opter pour une approche itérative et de privilégier le processus à la précision. Il est essentiel de laisser la place à l’apprentissage continu, à l’expérimentation et à l’amélioration pour garantir la pertinence du résultat. Le plaisir de la prospective stratégique ne réside pas seulement dans le résultat, mais aussi dans le processus. Il réside dans les rires des séances de brainstorming, dans les moments « aha » lorsqu’une tendance se dessine et dans l’excitation partagée lorsqu’un exercice de prospective suscite la créativité. Alors, adoptez le processus.

 

À quoi ressemble l’avenir pour vous ?

Eh bien, l’avenir est beaucoup plus proche que vous ne l’imaginez. Alors qu’il ne reste plus que deux ateliers, j’ai hâte de cocréer trois scénarios de transformation de la coopération internationale avec les OSC et d’autres acteur-trice-s du développement, ainsi que d’étudier et de discuter de leurs implications pour les sept à dix prochaines années. Cliquez ici pour vous inscrire à notre atelier de création de scénarios.

 

Naviguer dans les tendances émergentes de la coopération internationale : Stratégies pour les organisations de la société civile

Naviguer dans les tendances émergentes de la coopération internationale : Stratégies pour les organisations de la société civile

Les perspectives des acteur-trice-s de la coopération internationale pour la décennie à venir sont à la fois incertaines et turbulentes. C’est la conviction qui sous-tend notre tout nouveau Rapport sur le paysage mondial des tendances émergentes et des moteurs de la coopération internationale, un résultat de l’Initiative futurs de Coopération Canada. Le rapport fait le lien entre les tendances émergentes et les défis qui ont des implications directes pour les acteur-trice-s de la coopération internationale. Plutôt que de se sentir dépassées par ces implications, les organisations de la société civile (OSC) peuvent s’équiper pour naviguer efficacement dans cet environnement de plus en plus volatile et adopter des stratégies novatrices qui non seulement répondent aux tendances émergentes, mais leur permettent également de se préparer à un éventail d’avenirs plausibles. Examinons quatre stratégies clés qu’une organisation de la société civile (OSC) peut utiliser pour naviguer dans l’incertitude.

Prospective stratégique

La prospective stratégique est une approche systématique de l’exploration de futurs alternatifs, de l’anticipation des défis potentiels et de l’identification des opportunités stratégiques d’action. Contrairement aux méthodes de planification traditionnelles, qui s’appuient souvent sur des tendances passées et des projections linéaires, la prospective stratégique embrasse l’incertitude et la complexité, ce qui permet aux organisations de naviguer dans l’ambiguïté et de prendre des décisions éclairées face à l’incertitude. Dans un autre blog, j’approfondis l’importance de la prospective stratégique pour les OSC, cliquez ici pour en savoir plus.

 

La pensée intégrative

La pensée intégrative est la capacité à combler les silos, à forger des liens et à surmonter l’impératif de faire des choix désagréables en cartographiant et en exploitant les interdépendances au sein des systèmes et entre eux pour un impact et une résilience à long terme. Les penseur-euse-s intégratif-ve-s s’abstiennent de faire des choix binaires et embrassent plutôt la complexité des problèmes en synthétisant l’intuition, la raison et l’imagination. En construisant des modèles complets qui prennent en compte diverses variables et relations de cause à effet, les OSC peuvent développer des approches holistiques qui impliquent divers acteur-trice-s et systèmes. La pensée intégrative permet aux organisations de résoudre les tensions de manière créative et de découvrir des opportunités qui auraient pu être négligées. En adoptant cet état d’esprit, les OSC peuvent s’attaquer à des défis multiformes avec agilité et efficacité.

Communication d’impact

Face à la diminution des sources de financement, les OSC doivent de plus en plus démontrer leur impact et communiquer efficacement leurs résultats. Il ne suffit plus de démontrer le bien-fondé d’une mission ; les donateur-trice-s exigent de plus en plus de preuves de résultats tangibles et de retours sociaux sur leurs investissements. Les OSC doivent investir dans la communication d’impact, où la narration joue un rôle essentiel. En partageant des récits convaincants qui illustrent comment leur travail s’attaque à l’inégalité et conduit à un changement positif, les OSC peuvent couper court au bruit et inspirer un engagement significatif de la part des donateur-trice-s et des parties prenantes. La transparence, l’authenticité et l’empathie sont des éléments clés d’une narration percutante qui trouve un écho auprès du public et favorise la confiance dans la mission de l’organisation.

Diversification des sources de revenus

Dans le paysage économique actuel en constante évolution, il est impératif que les organisations de la société civile (OSC) prennent des mesures proactives pour diversifier leurs sources de revenus afin de renforcer leur résilience financière. Notre rapport complet sur le paysage souligne une tendance croissante parmi les organisations, qui se tournent vers les monnaies numériques et explorent des options de financement privé pour atténuer les risques financiers et favoriser l’innovation et l’adaptabilité. Ce mouvement stratégique vers la diversification des revenus prend une importance accrue face à des défis tels que la crise de la dette souveraine, la diminution des contributions de l’aide publique au développement et le rétrécissement de l’espace civique.   En conclusion, pour naviguer dans le paysage changeant de la coopération internationale au développement, les OSC doivent faire preuve d’innovation, de résilience et de responsabilité. En adoptant une pensée intégrative et prévoyante, en diversifiant leurs sources de revenus et en donnant la priorité à la communication d’impact, les OSC peuvent aborder de manière proactive les tendances émergentes et favoriser un progrès durable dans leurs communautés. En tant qu’agentes du changement, les OSC ont la possibilité de montrer l’exemple et de façonner un avenir plus équitable et plus inclusif.

Lancement de l’Analyse du paysage mondial du secteur de la coopération internationale

Lancement de l’Analyse du paysage mondial du secteur de la coopération internationale

Coopération Canada est fière d’annoncer le lancement de son Analyse du paysage mondial du secteur de la coopération internationale, un rapport de lInitiative futurs de la coopération mondiale financée par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI). 

S’appuyant sur une année de recherches approfondies et sur les points de vue d’expert-e-s, notre rapport offre une vue panoramique des défis, des tendances et des questions émergentes qui ont un impact sur la coopération internationale. Alors que nous sommes à l’aube d’un changement sans précédent, cette analyse offre un éclairage précieux sur les questions urgentes auxquelles est confrontée la communauté internationale. Des changements géopolitiques à la guerre économique, en passant par le changement climatique et la fracture numérique, ce rapport met en lumière les interconnexions entre les différents domaines et leurs implications pour les acteurs de la coopération internationale. 

La prospective stratégique dans la coopération internationale : Six raisons pour lesquelles vous et votre organisation devriez l’adopter

La prospective stratégique dans la coopération internationale : Six raisons pour lesquelles vous et votre organisation devriez l’adopter

Il est de notoriété publique que le rythme des changements dans notre monde accélère rapidement, n’est-ce pas ? Chaque jour apporte son lot de nouveaux défis, et maintenant plus que jamais, les sphères environnementales, politiques, sociales, économiques et technologiques sont profondément interconnectées. Une crise qui éclate dans un coin du globe peut rapidement en affecter un autre, tissant un réseau complexe de problèmes interdépendants qui demandent notre attention immédiate. Dans un tel environnement dynamique, les organisations ne peuvent se permettre de simplement réagir, en particulier les organisations de la société civile (OSC), qui se retrouvent de plus en plus à la pointe du changement. 

Pour rester efficaces et pertinents, les OSC doivent adopter une attitude proactive qui leur permet non seulement d’identifier les tendances émergentes, mais aussi d’en prévoir les répercussions et de s’adapter rapidement. 

La prévoyance stratégique pourrait être la réponse. Elle offre une approche systématique pour explorer les développements futurs potentiels et leur impact sur la prise de décision actuelle. Dans ce billet, nous explorons pourquoi les OSC devraient adopter la prévoyance stratégique comme un outil crucial pour la planification stratégique et la prise de décision, en détaillant sept avantages clés de le faire. 

 

Identifier les tendances émergentes et les moteurs du changement 

La prévoyance stratégique implique de scruter attentivement l’horizon à la recherche de problèmes et de tendances émergents. À mesure que les OSC deviennent adeptes de l’identification, du suivi et de l’analyse de ces schémas naissants et des changements dans divers secteurs, elles renforcent leur capacité à adapter leurs stratégies et à rester en tête de leur jeu. 

 

Développer un plaidoyer personnalisé 

Une fois que les OSC anticipent les répercussions potentielles des tendances émergentes dans leurs domaines spécifiques d’intérêt, elles peuvent ajuster leurs stratégies de plaidoyer en conséquence. Elles sont également mieux placées pour s’engager dans un plaidoyer politique fondé sur des preuves, conduisant à la création de politiques plus durables et inclusives. 

 

Formuler des réponses et des interventions flexibles 

La capacité à formuler des réponses flexibles aux circonstances qui changent rapidement est une marque des OSC proactives. En envisageant préventivement des scénarios et des obstacles plausibles, ces organisations peuvent s’assurer que les ressources sont mobilisées de manière proactive et allouées efficacement pour relever de nouveaux défis. 

 

S’engager dans l’innovation et l’expérimentation 

Les OSC ne devraient pas hésiter à embrasser la nouveauté et l’expérimentation. La prévoyance stratégique équipe les OSC pour construire des scénarios alternatifs sur les changements futurs possibles et concevoir des stratégies prospectives pour faire avancer ou reformuler leurs objectifs dans une large gamme de circonstances possibles. Envisager l’avenir et explorer des solutions innovantes leur permet de tester des eaux inexplorées, de s’adapter à des situations changeantes et de provoquer un changement transformateur dans leurs domaines. 

 

Renforcer la crédibilité et la confiance 

En devenant des pionniers proactifs capables d’anticiper les défis et de concevoir des solutions innovantes, les OSC renforcent leur crédibilité et leur réputation auprès des parties prenantes, des bienfaiteurs et des bénéficiaires. Cette confiance accroît la crédibilité et la réputation de ces organisations. 

 

Assurer une viabilité à long terme 

La prévoyance stratégique aide à éviter les mauvaises décisions basées sur des hypothèses non remises en question sur l’avenir. La pratique de la prévoyance permet de repérer plus tôt de nouveaux défis, afin de ne pas être pris au dépourvu, et de percevoir un univers plus large d’opportunités positives. Les OSC sont mieux équipées pour renforcer leur endurance organisationnelle et leur viabilité à long terme en évaluant constamment la pertinence et l’efficacité de leurs stratégies et initiatives. 

En conclusion, l’adoption de la prévoyance stratégique permet aux OSC de façonner de manière proactive l’avenir qu’elles envisagent, les positionnant comme des leaders dans la promotion du changement social, la promotion des droits de la personne et la résolution des défis complexes de notre époque. Ce faisant, les OSC doivent se souvenir que les problèmes d’aujourd’hui nécessitent une action collective et donc que des coalitions et des partenariats stratégiques entourant l’utilisation de la prévoyance seront nécessaires pour mutualiser les ressources, échanger des connaissances et contribuer à ouvrir la voie vers un monde plus équitable, durable et meilleur pour tous-tes. 

Restez à l’écoute pour découvrir le parcours de Coopération Canada dans les eaux inexplorées de la prospective stratégique à travers l’Initiative futurs de la coopération mondiale en partenariat avec le Centre de recherches pour le développement international (CRDI). 

 

Réunion du Groupe consultatif principal de l’Initiative Futures

Réunion du Groupe consultatif principal de l’Initiative Futures

Le 11 juillet 2023, les membres du Groupe consultatif principal de l’Initiative Futures de la coopération mondiale se sont réuni-e-s pour discuter des progrès réalisés jusqu’à présent, fournir des commentaires ainsi que des recommandations pour les prochaines phases du projet. 

Le groupe consultatif central est un sous-ensemble du Comité consultatif stratégique, composé de 7 membres, la plupart ayant de l’expérience en prospective stratégique, coopération internationale et représentant divers secteurs, dont le secteur académique, les organisations de la société civile (OSC) et les organisations multilatérales. Ils/elles conseillent sur les orientations stratégiques, y compris les éléments clés du processus du projet, du développement et de la mise en œuvre, notamment la portée de l’analyse environnementale. 

La réunion a été ouverte par Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada, suivie d’une présentation des principales étapes du projet, des défis rencontrés jusqu’à présent et des livrables à venir. 

Le Groupe a discuté des préoccupations et des risques liés à un horizon temporel plus court ou plus long et de leurs implications pour la capacité des utilisateur-trice-s finaux-ales à tirer le meilleur parti des informations générées par l’Initiative Futures. Le consensus a été que les scénarios se produisent généralement à un rythme plus rapide que prévu initialement en raison de la rapidité des changements technologiques, c’est pourquoi les scénarios développés en 2035 seront utiles pour la planification de 2030, objectif de ce projet. 

Ils/elles ont également fourni des informations précieuses sur la première ébauche de l’analyse environnementale, l’atelier de priorisation de la recherche et les prochains dialogues régionaux visant à recueillir les points de vue dans le Sud mondial ainsi que les signaux de changement, les problématiques émergentes et les perceptions de l’avenir. Il a été convenu que bien que les dialogues régionaux se concentrent sur les régions du Sud, ce serait une occasion manquée de ne pas impliquer les réseaux des OSC du Nord ayant une expertise en prospective stratégique. 

La réunion s’est terminée par un bref aperçu des prochaines étapes ainsi qu’une annonce concernant la deuxième réunion du Groupe consultatif.