Déclaration: Journée nationale de la vérité et de la réconciliation  30 septembre 2022

Déclaration: Journée nationale de la vérité et de la réconciliation 30 septembre 2022

Dans le cadre des efforts partagés pour faire progresser la réconciliation avec les peuples Autochtones, Coopération Canada reconnaît la violence historique et continue commise contre les peuples Autochtones de l’île de la Tortue au nom du « développement », ainsi que les abus et les traumatismes infligés par la colonisation, notamment par les pensionnats indiens, aux enfants, à leurs familles et à leurs communautés. En tant qu’association nationale d’organisations humanitaires et de développement international au Canada, nous reconnaissons l’importance de l’engagement et de l’action en faveur de la vérité et de la réconciliation au Canada, ainsi que le besoin continu et urgent de s’attaquer au racisme et de décoloniser nos discours et nos pratiques en matière de coopération internationale.

Le 30 septembre, Coopération Canada soulignera la deuxième Journée nationale pour la vérité et la réconciliation en fermant ses bureaux et en encourageant son équipe à réfléchir à l’héritage douloureux et aux impacts des pensionnats indiens, ainsi qu’à son rôle dans la vérité et la réconciliation. En tant que pionnier-ère-s ancien-ne-s et récent-e-s arrivant-e-s sur cette terre, à Coopération Canada, nous méditons sur nos responsabilités individuelles et notre devoir collectif de parler et de ne pas détourner le regard de l’oppression coloniale au pays ou à l’étranger, et de nous tenir debout et de ne pas reculer dans nos efforts pour promouvoir l’équité, la diversité, l’inclusion, l’antiracisme et la justice. Nous encourageons notre personnel à observer la Journée du chandail orange le 30 septembre en considération des survivant-e-s et des survivant-e-s intergénérationnel-le-s du système des pensionnats indiens et en commémoration de celles et ceux qui ne sont pas rentrés chez eux.

Coopération Canada reconnaît que nous pouvons et devons faire mieux pour aborder la question de

l’héritage colonial dans la coopération internationale, en apprenant des peuples Autochtones du Canada et

du monde entier.

Nous encourageons tous les membres de la communauté de la coopération internationale à prendre part aux événements prévus dans tout le pays et à consulter certaines des ressources accessibles au public.

Appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation du Canada
Reconciliation Canada (en anglais)
Le MMIWG appelle à la justice et à l’analyse juridique du génocide
Services aux Autochtones Canada
Réseau de ressources Autochtones (en anglais)
Native Land Digital (pour en savoir plus et rédiger des reconnaissances de terres)
Ligne d’écoute nationale des pensionnats indiens : 1-866-925-4419 (24 heures sur 24)
Office national du film du Canada – Cinéma Autochtone (Une collection de films réalisés par des cinéastes Autochtones)

Déclaration de Cooperation Canada – Réponse aux amendements de la LEB 1 (projet de loi C-19)

Déclaration de Cooperation Canada – Réponse aux amendements de la LEB 1 (projet de loi C-19)

La Loi d’exécution du budget (projet de loi C-19) ayant reçu la sanction royale le 23 juin 2022, Coopération Canada et ses membres sont heureux de constater que les clauses concernant le secteur caritatif répondent à certaines des préoccupations soulevées par les organismes de bienfaisance canadiens et les organismes à but lucratif qui travaillent avec des organismes non enregistrés au Canada et à l’étranger.  

Depuis des années, le secteur caritatif demande que soit supprimée de la Loi de l’impôt sur le revenu l’exigence relative aux « activités propres », une fiction juridique qui accentue des relations coloniales et paternalistes entre les organismes de bienfaisance et les organisations non enregistrées avec lesquelles ils cherchent à s’associer. Le projet de loi S-216, la Loi sur les organismes de bienfaisance efficaces et responsables, a été adopté par le Sénat sous la direction de la sénatrice Ratna Omidvar en réponse aux préoccupations exprimées par les praticien-ne-s des secteurs de la bienfaisance et du développement international, avant d’être déposé à la Chambre des communes. Coopération Canada et d’autres intervenant-e-s du secteur caritatif canadien ont salué le soutien du gouvernement canadien au projet de loi S-216, un engagement du budget fédéral d’avril 2022, mais ont soulevé des inquiétudes quant à ce qui a été inclus par la suite dans le projet de loi C-19. Plus précisément, nous avons souligné que les changements proposés dans la loi C-19 ne reflétaient pas « l’esprit du projet de loi S-216 » et qu’ils pourraient rendre la tâche encore plus difficile pour les organismes de bienfaisance canadiens d’établir des partenariats équitables avec les organismes sans but lucratif au Canada et à l’étranger. Dans les semaines qui ont suivi, une grande partie du secteur caritatif canadien s’est engagée auprès des représentant-e-s du gouvernement et des membres du Parlement pour demander des modifications au projet de loi C-19. Le libellé actuel du projet de loi d’exécution du budget témoigne de la défense convaincante et coordonnée des intérêts du secteur caritatif canadien et de la volonté du gouvernement d’écouter et de prendre en compte les préoccupations du secteur. 

Ce changement positif dans la législation est également un signe encourageant pour les prochaines étapes. Coopération Canada et ses membres sont impatients de collaborer avec le gouvernement et l’Agence du revenu du Canada à l’élaboration des documents d’orientation révisés qui permettront aux organismes de bienfaisance canadiens d’atteindre au mieux leurs objectifs de bienfaisance au pays et à l’étranger. Le travail de plaidoyer n’est pas terminé, mais de bons progrès ont été réalisés dans la réforme de la législation canadienne sur les organismes de bienfaisance, qui est désuète. Cela devrait aider les organismes de bienfaisance canadiens, y compris les organismes canadiens de développement international et d’aide humanitaire, à établir des partenariats plus équitables dans le cadre de leur travail dans le monde. 

Déclaration sur la réponse du Canada à la crise de la faim dans le monde

Déclaration sur la réponse du Canada à la crise de la faim dans le monde

Ottawa (Ontario) – Alors que l’insécurité alimentaire s’accroît partout dans le monde, Coopération Canada se réjouit de la réponse du gouvernement du Canada qui a décidé d’accorder 250 millions de dollars en nouveaux fonds pour lutter contre la crise alimentaire mondiale. Cet engagement indispensable survient à un moment où la crise en Ukraine aggrave les pressions sur les ménages vulnérables, les terres agricoles soumises au stress climatique et les chaînes d’approvisionnement dé jà fragiles dans de nombreuses régions du monde.   

A la suite des  précédentes annonces de financement pour les régions touchées, notamment pour le Sahel, le Sud-Soudan, la Syrie, et pour le secteur agroalimentaire en Afrique, Coopération Canada accueille favorablement les fonds supplémentaires rendus disponibles pour faire face à la crise alimentaire mondiale. « L’ampleur de la crise alimentaire mondiale est importante et ne doit pas être sous-estimée. Des millions de vies sont en jeu », a déclaré Kate Higgins, directrice générale Coopération Canada. « Des fonds supplémentaires sont essentiels pour que le Canada puisse réagir rapidement sans entraver le financement d’autres priorités existantes. » 

Coopération Canada salue la mise à contribution de la population canadienne dans cette réponse à travers l’annonce d’une campagne de dons jumelés avec la Coalition humanitaire. Cet effort pourrait permettre de recueillir jusqu’à 5 millions de dollars supplémentaires pour faire face à la crise de la faim.   

Coopération Canada se félicite également de la décision d’acheminer les fonds par l’intermédiaire d’organisations de la société civile canadienne. Les organisations de la société civile canadienne sont bien placées pour répondre à cette crise, travaillant dans divers secteurs et régions géographiques, tant en partenariat avec, que par le biais de partenaires locaux qui sont souvent mieux placés pour y répondre aux crises. Alors que la complexité de la crise alimentaire pousse les pays et les organisations à appliquer des solutions multisectorielles aux problèmes systémiques, les organisations de la société civile canadienne et leurs partenaires sont prêts à relever le défi. « Nous avons travaillé aux côtés des membres de Coopération Canada et d’autres personnes pour plaider en faveur d’un leadership canadien accru pour faire face à cette crise de la faim », a noté Kate Higgins. « Nous sommes heureux de voir cette réponse. Les organisations canadiennes et leurs partenaires sont en première ligne, répondant aux crises humanitaires mondiales avec souplesse, innovation et cœur. Cette annonce reconnaît leur expertise, leur rôle et leur contribution. »