La prolongation de la date limite de déduction des dons est une excellente nouvelle pour les organismes qui soutiennent les communautés dans le besoin

La prolongation de la date limite de déduction des dons est une excellente nouvelle pour les organismes qui soutiennent les communautés dans le besoin

Ottawa, le 31 décembre 2024 – Imagine Canada, Coopération Canada et la Coalition canadienne des organismes de bienfaisance en santé accueillent favorablement la décision du gouvernement fédéral de prolonger la date limite des dons de bienfaisance jusqu’à la fin de février 2025. Cette importante mesure apporte un répit nécessaire aux organismes de bienfaisance qui ont dû faire face à d’importantes perturbations causées par la récente grève de Postes Canada.

Grâce à cette mesure, les Canadiens et Canadiennes pourront déduire les dons de bienfaisance effectués avant le 28 février 2025 dans leur déclaration de revenus de 2024. Cette prolongation donne un coup de main aux organismes de bienfaisance qui disposent ainsi de plus de temps pour récupérer les revenus perdus pendant l’une des périodes de collecte de fonds les plus critiques de l’année.

Cette décision intervient alors que de nombreux organismes rapportent des pertes de revenus pouvant aller de 30 à 40 %, certains risquant même de perdre jusqu’à 65 % des dons prévus pour la fin de l’année. Le report de la date limite est une solution pratique qui permettra d’alléger les contraintes financières et de soutenir les services essentiels, notamment la sécurité alimentaire, les soins de santé mentale et les secours d’urgence, que ces organismes fournissent aux populations vulnérables au Canada et à l’international.

« C’est la première fois depuis le tsunami de 2004 que le gouvernement accorde une prolongation de la période de déduction des dons pour encourager la générosité des Canadiens et des Canadiennes », a affirmé Bruce MacDonald, président directeur général d’Imagine Canada. « Cette mesure exceptionnelle annoncée lundi par le gouvernement fédéral est le fruit des efforts collectifs du secteur caritatif au pays, qui a uni ses forces au cours des dernières semaines pour plaider en faveur de cette mesure, dans des reportages ou dans le cadre de campagnes de lettres ».

Les organismes de bienfaisance à travers le pays ont subi les effets de la grève récente de Postes Canada puisque qu’ils ne pouvaient recevoir les dons envoyés par la poste. De plus, de nombreux organismes ont été contraints de s’adapter rapidement en se tournant vers des plateformes numériques. Bien que ces adaptations ont permis d’atténuer certaines perturbations, elles ont également exercé une pression supplémentaire sur les ressources et entraîné des retards dans le traitement des dons.

« Nous félicitons le gouvernement d’avoir pris des mesures décisives au moment où elles étaient le plus nécessaires », a déclaré Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada. « Cette prolongation donnera un coup de pouce bien nécessaire aux organisations qui comptent sur les dons de fin d’année pour financer des programmes qui sauvent des vies au Canada et dans le monde entier. Elle permettra également de s’assurer que l’esprit de solidarité et de générosité continue de renforcer les communautés, tant au pays qu’à l’étranger.

La Coalition canadienne des organismes de bienfaisance en santé salue également cette décision, soulignant les bénéfices directs que cette prolongation aura pour les organismes de bienfaisance dans le domaine de la santé qui comptent sur les dons pour financer des recherches qui sauvent des vies, des services de soutien aux patients et des initiatives essentielles dans le domaine de la santé.

« Nous sommes ravis de voir le gouvernement prendre cette mesure pour soutenir les organismes de bienfaisance dans le domaine de la santé, dont le travail est crucial pour améliorer la vie de millions de Canadiens », a déclaré Connie Côté, PDG de la Coalition canadienne des organismes de bienfaisance dans le domaine de la santé. « Cette prolongation permettra à nos membres de continuer à répondre aux besoins croissants des Canadiens en matière de santé, et donnera l’occasion aux donateurs de transmettre leurs dons de fin d’année à l’organisme de leur choix ».

 

À propos de Coopération Canada

Depuis 1968, Coopération Canada réunit des organisations de la société civile canadienne œuvrant dans le développement international et l’aide humanitaire. Avec plus de 100 membres, nous collaborons avec des partenaires au Canada et dans le monde pour bâtir un monde plus juste, sûr et durable.

À propos d’Imagine Canada

Imagine Canada est un organisme de bienfaisance national qui rassemble des organismes de partout au pays pour faire progresser le secteur caritatif et sans but lucratif. Il défend les intérêts du secteur, offre des ressources et du soutien aux organismes de toutes tailles, et travaille à renforcer un secteur caritatif solide et résilient au Canada.

À propos de la Coalition des organismes de bienfaisance en santé du Canada                

La Coalition des organismes caritatifs en santé du Canada regroupe plus de 40 organismes de santé nationaux. Elle représente des organisations qui travaillent à améliorer la santé et le bien-être des Canadiens par le soutien à la recherche, la prestation de services aux patients et le plaidoyer pour des changements dans les politiques de santé.

Protection des humanitaires et soignants dans les conflits armés- Une responsabilité partagée

Protection des humanitaires et soignants dans les conflits armés- Une responsabilité partagée

Ottawa, le 17 septembre 2024 – Dans le cadre d’un panel organisé par Médecins du Monde Canada, Olivier Vandecasteele, travailleur humanitaire belge et fondateur de Protect Humanitarians, s’est exprimé aujourd’hui au Centre mondial du Pluralisme à Ottawa. Cette conférence visait à faire avancer les engagements du secteur humanitaire canadien afin de renforcer la protection des travailleurs et travailleuses humanitaires et de santé qui prodiguent des soins et du soutien à la population locale lors de conflits armés. En collaboration avec l’Ambassade de Belgique et d’autres organisations et coalitions du secteur humanitaire canadien, le panel a souligné les responsabilités partagées des États et des ONG (organisations non gouvernementales) dans l’amélioration de ces mesures de protection.

Multiplication des attaques contre les travailleurs humanitaires

En 2024, alors que les conflits armés se multiplient et s’intensifient, 299,4 millions de personnes dans le monde ont besoin d’aide humanitaire. Pour apporter une aide vitale à ces populations durement affectées par les conflits, les personnels humanitaires et de santé sont amenés à travailler dans des environnements de plus en plus dangereux. En 2023, selon le Aid Worker Security Report, il est estimé que 595 travailleurs et travailleuses humanitaires ont été victimes d’attaques et de violences à travers le monde, dont 280 ont été tués, 224 blessés et 91 kidnappés. Il s’agit d’un sombre record, ce nombre de travailleurs humanitaires tués par la violence étant le plus élevé jamais enregistré.

Le droit international humanitaire (DIH) et les principes humanitaires sont à la base de la protection des actions humanitaires et des missions médicales. Pourtant, malgré les protections, les défis pour garantir la sécurité des humanitaires et des professionnels de santé dans les conflits armés sont croissants.

Dans le monde entier, nous assistons non seulement à une escalade, mais également à une normalisation de la violence contre les humanitaires qui sont pris pour cible.

« La situation est critique et compromet nos capacités d’intervention à un moment où les besoins sont criants plus que jamais. Nous avons besoin d’une approche concertée de l’ensemble des acteurs. Les États, dont le Canada, ainsi que la communauté internationale doivent aussi partager les responsabilités. Agissons ensemble pour alléger le fardeau de risque des premiers répondants ; c’est une priorité », a souligné Nadja Pollaert, directrice générale de Médecins du Monde Canada.

En 2023, Médecins du Monde, Humanité et Inclusion, et Action contre la Faim ont publié le rapport intitulé « Les risques auxquels nous sommes confrontés dépassent l’entendement : renforcer la protection des personnels humanitaires et médicaux ». Ce rapport met en lumière les principaux défis et demandes des organisations pour assurer la sécurité des personnels humanitaires et de santé.

Appel à des actions concrètes et une responsabilité partagée

Nous appelons les parties aux conflits, mais aussi les États, à agir concrètement afin de protéger les personnels humanitaires et de santé contre toute forme de violence, notamment en condamnant ces violations et en luttant contre leur impunité.

Le système humanitaire repose sur le personnel local, qui constitue 95 % des victimes, alors qu’il est en première ligne là où les besoins sont les plus importants. Pourtant, aujourd’hui, ce personnel est le moins protégé, équipé et soutenu. Nous demandons que les États et les ONG internationales partagent les ressources et priorisent le soutien aux associations locales afin qu’elles puissent gérer leur propre sécurité.

Pour assurer la sécurité de leur personnel, les organisations doivent mettre en place des stratégies pour à la fois prévenir et répondre aux risques. Cela veut dire, par exemple, s’équiper de matériel, former leur personnel, ou encore avoir des personnes dédiées à la gestion de la sécurité. Nous demandons aux acteurs qui financent l’aide de financer systématiquement les coûts liés à la gestion de la sécurité et au soutien des humanitaires ciblés et victimes.

« Sans protection du personnel humanitaire, il n’y a pas d’aide humanitaire efficace pour les populations civiles qui sont les premières victimes des conflits. Nous demandons aux États de s’attaquer à l’impunité quasi-totale dont profitent les auteurs des attaques, et d’accroître l’assistance juridique offerte aux survivants et aux familles des victimes, afin que les auteurs soient progressivement traduits en justice. Nous demandons aux donateurs et aux dirigeants d’ONG d’investir dans le soutien à la santé mentale des travailleurs humanitaires, qui sont de plus en plus confrontés à des événements traumatisants. Des initiatives telles que Protect Humanitarians visent à donner une voix aux humanitaires locaux dans les efforts mondiaux de plaidoyer pour la protection des travailleurs humanitaires », a expliqué Olivier Vandecasteele, humanitaire et fondateur de Protect Humanitarians.

Au-delà du tribut payé par les humanitaires et les travailleurs de santé, cette intensification des violences a également un impact considérable sur les populations civiles prises au piège par les conflits. Celles-ci sont non seulement victimes de conflits de plus en plus longs et de situations d’urgence plus complexes, elles sont aussi parfois délibérément privées d’une assistance et d’une protection humanitaires vitales.

Les travailleurs et travailleuses humanitaires et de santé doivent être mieux protégés, le plus rapidement possible, afin que les besoins et soins vitaux puissent continuer à être prodigués aux populations civiles affectées par ces conflits armés.

Pendant que le Parlement fait pause pour l’été, Gaza saigne : les agences humanitaires canadiennes appellent à l’action

Pendant que le Parlement fait pause pour l’été, Gaza saigne : les agences humanitaires canadiennes appellent à l’action

OTTAWA, 19 juin 2024 – Alors que le Parlement fait relâche pour l’été, les principales agences humanitaires du Canada ont tenu une conférence de presse aujourd’hui, sur la Colline parlementaire, pour inciter le gouvernement du Canada à adopter des mesures immédiates et décisives pour plaider en faveur de la fin de la guerre à Gaza et empêcher d’autres atrocités de masse.

Depuis octobre 2023, nous avons assisté à la mort de dizaines de milliers de civils innocents à Gaza, y compris un nombre record d’attaques ciblées contre des travailleurs humanitaires. Les Palestiniens, y compris ceux parmi nos équipes et nos partenaires, sont confrontés à des attaques, à des bombardements incessants et à des déplacements forcés permanents. Ceux qui survivent risquent de mourir de faim, de déshydratation et de maladie parce qu’on leur refuse l’accès à l’eau potable, au carburant, aux soins de santé et à la nourriture. Sous la menace d’une famine imminente, des enfants meurent de malnutrition, et leur nombre ne fera qu’augmenter, en raison de l’obstruction intentionnelle de l’aide humanitaire par les autorités israéliennes.

Le blocage délibéré de l’aide, conjugué à la poursuite des violences aveugles et des attaques ciblées contre les civils et les infrastructures civiles – des violations manifestes du droit international – ont abouti à une catastrophe humanitaire sans précédent et tout à fait évitable, qui peut et doit prendre fin.

Au cours des huit derniers mois, nous avons vu le gouvernement du Canada démontrer sa capacité à agir de façon positive et efficace dans plusieurs cas, notamment en votant en faveur d’un cessez-le-feu le 6 décembre à l’Assemblée générale des Nations unies et en adoptant le 18 mars une motion visant à mettre un terme aux transferts d’armes vers Israël. Aujourd’hui encore, alors que le Parlement est en répit pour l’été, le moment est venu pour le Canada de prendre d’autres mesures décisives qui viennent donner corps aux paroles de soutien au droit international et à un cessez-le-feu.

Aujourd’hui, nos 13 organisations ont demandé au gouvernement canadien d’agir de toute urgence pour : 

  • Assurer l’arrêt complet de tous les transferts d’armes vers Israël, y compris ceux déjà convenus avant le 8 janvier 2024 ; 
  • Adopter des mesures diplomatiques robuste pour faire pression sur Israël afin qu’il se conforme à l’ordonnance de la Cour internationale de justice et mette fin à l’obstruction de l’aide humanitaire ; 
  • S’associer aux efforts des États tiers pour faire pression sur toutes les parties au conflit afin qu’elles acceptent et mettent immédiatement en œuvre la résolution de cessez-le-feu adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies le 10 juin, et qu’elles veillent à ce qu’il n’y ait pas de nouvelle occupation ou modification territoriale de Gaza ; 
  • Soutenir les capacités et la réponse humanitaires – en particulier à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) – par un financement substantiel et des déclarations publiques d’appui.

En ce moment même, alors que le Parlement et les Canadiens se préparent à la pause estivale, cette crise humanitaire d’origine humaine s’aggrave de façon exponentielle. Nos équipes sur le terrain continuent de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour aider les civils qui ont désespérément besoin de protection et d’aide. Nous demandons instamment à notre gouvernement canadien de faire de même.

Citations des orateurs de la conférence de presse :

Danny Glenwright, président-directeur général de Save the Children, a déclaré : « Il est effroyable que des enfants meurent de malnutrition, de déshydratation et de maladies – des décès qu’un accès humanitaire suffisant aurait permis d’éviter. Ces décès sont le résultat des restrictions de l’aide, des combats en cours et de l’action insuffisante de la communauté internationale pour faire respecter le droit humanitaire international. Save the Children appelle à un cessez-le-feu immédiat et définitif, c’est le seul moyen de sauver des vies à Gaza. Il n’y a pas d’autre solution. »

Béatrice Vaugrante, directrice générale d’Oxfam-Québec, a déclaré : « Il est inacceptable que nous laissions collectivement la famine s’installer à Gaza et que nous assistions à une action humanitaire rendue presque impossible par les bombardements persistants, les interdictions de passage de l’aide et le ciblage des installations et du personnel humanitaires. Toutes les lignes rouges en matière de respect des principes fondamentaux de la dignité humaine ont été franchies. Les États tiers ne peuvent pas renoncer à utiliser tous les leviers possibles pour stopper la catastrophe immédiate et éviter les obstacles à une solution durable. Le Canada et les autres membres de l’ONU doivent affirmer clairement que l’occupation par Israël de l’ensemble de la bande de Gaza doit prendre fin dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu proposé, tout comme de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est. »

Darryl Loewen, directeur général Comité Central Mennonite de Manitoba : « Pouvez-vous nous aider à aider ? » « C’est l’appel que nous avons reçu en octobre de nos partenaires à Gaza en réponse à la crise humanitaire émergente et à la violence dévastatrice. Depuis, ils n’ont cessé de nous répondre et de nous demander d’agir pour mettre fin à la violence et accroître l’impact de leur travail. Nous sommes également témoins de l’inquiétude des Canadiens de foi et de leur désir de voir tout le monde, à Gaza, en Cisjordanie et en Israël, vivre dans la paix et la dignité. Il s’agit d’une catastrophe tout à fait évitable. En tant que mennonites, plaider pour la paix et la justice fait partie de notre travail. Nous demandons instamment au gouvernement canadien de nous aider en faisant tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à la violence, notamment en insistant sur un cessez-le-feu et sur l’acheminement complet de l’aide, ainsi que sur l’arrêt des transferts d’armes. »

Anne Delorme, directrice exécutive d’Humanité & Inclusion Canada, « Nous demandons au gouvernement du Canada de faire pression sur toutes les parties au conflit pour qu’elles parviennent à un cessez-le-feu. L’utilisation d’armes explosives dans des zones peuplées a fait 37 000 morts et 85 000 blessés graves. Ces blessures comprennent la perte de membres et des traumatismes cérébraux qui entraîneront des handicaps à long terme pour une génération de Palestiniens.   L’utilisation d’armes explosives à Gaza menace également la vie des travailleurs humanitaires, entravant leur capacité à répondre de manière adéquate et rapide aux besoins vastes et croissants des civils ».

Usama Khan, PDG d’Islamic Relief Canada, a déclaré : « Les Palestiniens de Gaza n’ont pas le luxe de faire une pause ou de s’éloigner de ce qui leur arrive. Les organisations humanitaires soulignent inlassablement l’urgence de la situation et l’ampleur catastrophique de chaque jour qui passe. Après plus de 250 jours de famine forcée, de déshydratation et de bombardements incessants, les Palestiniens sont confrontés à une réalité intolérable. Ils ne peuvent supporter un jour de plus, et encore moins quelques mois de plus. Le gouvernement canadien doit prendre des mesures claires, concrètes et urgentes dès maintenant. »

Paul Farran, directeur des politiques et du plaidoyer de Coopération Canada: « A l’issue de la réunion du G7 qui s’est tenue la semaine dernière, le Canada et les autres pays du G7 ont déplorés toutes les pertes en vies civiles des deux côtés et ont pris acte avec une vive préoccupation du nombre inacceptable de victimes civiles, en particulier parmi les femmes et les enfants. Ces paroles doivent être suivies d’actions concrètes pour garantir le respect constant de la vie et de la dignité humaines. Aucune partie à un conflit n’a le droit de violer systématiquement et de manière répétée le droit international sans conséquences. »

Citations des organisations qui soutiennent le projet et qui appellent à une action décisive : 

« En tant que signataires de cet appel urgent à l’action, la Fondation de secours et développement international (IDRF) demande fermement au Canada de prendre des mesures décisives pour traduire ses déclarations en actions significatives. Le temps de la rhétorique est révolu ; il s’agit maintenant de prendre des mesures tangibles pour sauver des vies. » – Mahmood Qasim, directeur général de l’IDRF

« Nous refusons d’être des témoins silencieux alors qu’Israël tue intentionnellement des dizaines de milliers personnes à l’aide de bombes et en leur refusant une assistance vitale, y compris des soins de santé vitaux. Il est temps que le Canada aille au-delà des mots et fasse concrètement tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin aux massacres de civils et aux autres graves violations du droit international humanitaire dont nous sommes témoins quotidiennement. » – Nadja Pollaert, directrice générale de Médecins du monde Canada

« Combien de Palestiniens innocents morts, blessés, traumatisés et en proie à la famine faudra-t-il pour qu’Israël mette fin à cette punition collective ? Quand les alliés d’Israël diront-ils que « trop c’est trop » et que le droit international doit être respecté et appliqué ? Nos partenaires risquent leur vie et leur intégrité physique pour apporter de la nourriture, de l’eau et des médicaments précieux à des personnes qui n’ont plus d’endroit où aller. En leur nom, nous disons que les blocus et les bombardements doivent cesser maintenant ! Il est de la responsabilité du Canada de faire pression en faveur d’un cessez-le-feu permanent, de soutenir sans équivoque la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI), et de contribuer à l’élaboration d’un plan de paix juste dans le cadre duquel Israël et la Palestine pourront coexister dans la dignité, sur un pied d’égalité. » – Carl Hétu, directeur exécutif, Développement et Paix – Caritas Canada

« Le Canada doit intensifier ses efforts pour mettre fin à la violence et veiller à ce que les organisations caritatives canadiennes d’aide humanitaire puissent acheminer en toute sécurité l’aide à ceux qui en ont désespérément besoin. Nous ne pouvons pas nous permettre de rester silencieux ou passifs ; nos actions d’aujourd’hui détermineront le sort d’innombrables vies innocentes. Nous exhortons le gouvernement canadien à respecter ses engagements en matière de droit international et de droits humains en prenant des mesures audacieuses et immédiates pour atténuer cette crise. » – Mahmuda Khan, PDG de Human Concern International

« La destruction et le blocage délibérés de l’aide par Israël ont empêché les organisations humanitaires comme Oxfam de fournir une assistance vitale à Gaza. Le refus de l’aide aux civils et le ciblage des travailleurs humanitaires constituent une violation directe du droit international humanitaire. Le Canada doit démontrer son engagement en faveur des droits humains et de la justice en exigeant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et en veillant à ce que l’aide humanitaire puisse parvenir à ceux qui en ont besoin ». – Lauren Ravon, directrice générale d’Oxfam Canada.

“Dans tout conflit, les enfants sont toujours les victimes innocentes et ceux qui souffrent le plus. Chaque enfant a le droit de vivre sans violence ni peur, un droit que la communauté mondiale doit protéger. En ce moment, il n’y a aucun espace sécuritaire pour les civils à l’intérieur de Gaza. Plan International Canada condamne toute violence et appelle à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel de la part de toutes les parties concernées. Le Canada doit intervenir d’urgence pour mettre une fin aux graves violations du droit international humanitaire commises à Gaza.” Lindsay Glassco, présidente-directrice générale, Plan International Canada

« Le blocus de l’aide à Gaza résultant du conflit en cours dans la région a privé les Palestiniennes et les Palestiniens de leurs droits humains fondamentaux et a causé des souffrances inimaginables, en particulier pour les femmes et les enfants. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés alors que des millions de vies sont en jeu. Le gouvernement du Canada doit prendre des mesures décisives pour garantir l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire et un cessez-le-feu immédiat. « de Barbara Grantham, ICD.D, Présidente-directrice générale de CARE Canada 

CARE Canada 

Médecins du monde Canada

Islamic Relief Canada

HI

Oxfam Canada

Oxfam-Québec

Comité central mennonite du Canada

Comité central mennonite du Manitoba 

Save the Children

Human Concern International

Développement et Paix – Caritas Canada

The International Development and Relief Foundation 

Plan International Canada

Pour toute question concernant les médias, veuillez contacter :

Médecins du monde Canada : Mélissa Cabana, 514-799-8985, [email protected]

Humanité & Inclusion Canada : Fatou Thiam, [email protected] 

Human Concern International: [email protected]

Islamic Relief Canada : Mashaal Saaed, 647-919-1580, [email protected] 

Comité central mennonite : Laura Kalmar, [email protected] 

Oxfam Canada : Laveza Khan, 613-240-4157, [email protected] 

Oxfam-Québec : Elisabeth Simard, 514 265-0119 [email protected] 

Plan International Canada : [email protected] 

Save the Children : Julie Marshall, 905 818 2664, [email protected]

Réponse canadienne à la crise multidimensionnelle en Haïti

Réponse canadienne à la crise multidimensionnelle en Haïti

Plus de 40 organismes se joignent à l’AQOCI, Coopération Canada et la Concertation pour Haïti pour demander au Canada de réagir face à la crise multidimensionnelle en Haïti.

Nos recommandations découlent d’une rencontre de consultation avec plusieurs représentant·e·s de la société civile haïtienne et visent à contribuer de manière résolue, constructive et durable à la résolution de la crise en Haïti.

Nous avons envoyé la lettre suivante à Justin Trudeau, premier ministre du Canada, Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères du Canada, et Ahmed Hussen, ministre du Développement international du Canada.

***** 

Objet: Réponse canadienne à la crise multidimensionnelle en Haïti

Monsieur le Premier ministre Trudeau,
Madame la Ministre Joly,
Monsieur le Ministre Hussen,

Suite à une rencontre spéciale organisée le 15 avril 2024 par l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI), la Concertation pour Haïti (CPH) et Coopération Canada pour consulter des représentant·e·s de la société civile haïtienne, nos trois réseaux souhaitent relayer au gouvernement canadien les enjeux majeurs entendus et présenter des recommandations pour contribuer de manière résolue, constructive et durable à la résolution de la crise en Haïti.

Plus de 70 participant·e·s à cette rencontre virtuelle, dont une vingtaine d’intervenant·e·s représentant plusieurs secteurs (droits des femmes, droits humains, santé, éducation, environnement, agriculture) directement d’Haïti et quelques membres de la diaspora haïtienne au Canada, ont exprimé leur désarroi face à cette énième crise, dont l’escalade depuis l’assassinat du Président Jovenel Moïse en 2021 a conduit le pays dans le chaos, avec aujourd’hui 80% de Port-au-Prince sous le contrôle de gangs armés, selon les Nations unies. La crise politique fait le lit d’une culture de violence, d’agressions sexuelles, d’insécurité alimentaire et de stagnation socio-économique.

Face à cette situation intenable pour des millions d’Haïtien·ne·s pris en otage, nous appelons le Canada à intervenir sur trois volets, notamment en appuyant le processus de transition politique, en prenant position contre le trafic d’armes vers Haïti et en déployant une aide humanitaire appropriée.

1. Appuyer le processus de transition politique

Le Canada devrait reconnaître et appuyer le Conseil présidentiel de transition qui vient d’être assermenté afin qu’il puisse mettre en œuvre l’« Accord politique pour une transition pacifique et ordonnée », le plus rapidement possible. Cet accord, malgré ses imperfections, offre l’opportunité de restaurer la normalité constitutionnelle, le bon fonctionnement des institutions et l’ordre légal pour les Haïtien·ne·s.

Le Canada devrait insister pour la représentation large et effective de toutes les tranches sociales, particulièrement des femmes, des jeunes et de la diaspora, au sein des organes de transition prévus dans l’Accord politique. Les participant·e·s ont déploré la présence d’une seule femme (par ailleurs sans voix délibérative) parmi les neuf membres désignés du Conseil présidentiel. Par ailleurs, pour permettre aux Haïtien·ne·s de reprendre leur destinée en main, le Canada devrait aider à rappeler la place et le rôle du corps diplomatique en Haïti dont l’ingérence parfois excessive dans les affaires nationales heurte la dignité nationale.

Le Canada devrait prendre acte des erreurs du passé et exercer une vigilance accrue pour restaurer l’intégrité et l’honnêteté dans la gouvernance tout en prévenant la violation des droits humains en Haïti.

2. Prendre position contre le trafic d’armes vers Haïti

Le Canada devrait engager un plaidoyer courageux et sans compromis avec les États-Unis pour mettre fin au trafic d’armes vers Haïti, sur la base du récent rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime.

Le Canada doit impérativement encourager des réponses internationales guidées par la volonté du Conseil présidentiel de transition et les institutions de l’Accord politique pour une transition pacifique et ordonnée afin de rétablir la sécurité, promouvoir l’application de la loi et soutenir la défense côtière haïtienne. Ceci exige de doter les forces de sécurité (police et armée) de soutien logistique et financier sans lequel la situation restera précaire, entravant tout avancement vers la démocratie. Pour sa part, le Canada doit être transparent et considérer des poursuites judiciaires ou l’imposition de sanctions (saisie de fonds ou interdiction de voyage) contre les personnes impliquées dans le transport.

3. Déployer une aide humanitaire appropriée

Toute solution durable pour le bien-être des Haïtien·ne·s requiert un changement de paradigme. Le Canada doit reconsidérer l’approche actuelle d’aide humanitaire basée sur des projets qui trop souvent n’atteignent pas les personnes les plus vulnérables et les territoires les plus touchés. Le Canada devrait initier avec les organisations de la société civile une nouvelle manière de coordonner les actions humanitaires et de développement afin de soutenir l’économie dans les territoires, promouvoir l’expertise locale et respecter la dignité des populations. À cet effet, le Canada devrait mettre en œuvre l’approche du triple nexus combinant interventions structurantes dans les domaines humanitaire, développement et paix (ce qui inclut la cohésion sociale).

Face à une crise multiforme et aux besoins humanitaires immenses, le Canada devrait également augmenter et diversifier son financement pour atteindre davantage de secteurs affectés (agriculture, santé, protection des civils, hygiène et assainissement, abris, éducation, soutien économique, etc.) tout en considérant la question de l’accès aux services offerts. Alors que les populations ont assisté au ballet aérien d’évacuation des diplomates, rappelons que près de 50% de la population risque de souffrir d’insécurité alimentaire aigüe d’ici juin 2024 (IPC, 2024), il est essentiel de veiller à ce que l’accès à l’aide soit facilité dans tout le pays.

Être le 2e plus gros bailleur de fonds en Haïti ne suffit pas. Les recommandations ci-dessus s’inscrivent dans une demande globale de plus de cohérence dans la politique étrangère du Canada vis-à-vis d’Haïti. Le Canada a l’opportunité de démontrer à nouveau ses valeurs et son approche féministe en matière de promotion de la paix et de la sécurité dans le monde en devenant un des champions de la cause d’Haïti dans la communauté internationale.

En demeurant à votre disposition pour discuter davantage des points soulevés et pour éventuellement organiser une rencontre avec la société civile canadienne et haïtienne, nous vous prions d’agréer, Monsieur le premier ministre Trudeau, Madame la ministre Joly, Monsieur le ministre Hussen, l’expression de nos respectueuses salutations.

Michèle Asselin
Directrice générale
Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI)

Marc-Édouard Joubert
Comité de coordination
Concertation pour Haïti (CPH)

Kate Higgins
Directrice générale
Coopération Canada

Organismes signataires du Canada :

  • Acted Canada
  • Action-Haïti
  • Amitié Gatineau-Monde
  • Architecture sans frontières Québec
  • Bureau international des droits des enfants (IBCR)
  • Carrefour de solidarité internationale
  • Centre d’étude et de coopération internationale (CECI)
  • Centre interdisciplinaire de développement internationale en santé – CIDIS de l’Université de Sherbrooke
  • Centre international de solidarité ouvrière (CISO)
  • Collaboration santé internationale
  • Comité de solidarité/Trois-Rivières (CSTR)
  • Confédération des syndicats nationaux (CSN)
  • Conseil régional FTQ Montréal métropolitain
  • Développement et paix – Caritas Canada
  • Développement international Desjardins
  • Développement, expertise et solidarité internationale (DESI)
  • Église unie
  • Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ)
  • Fondation Paul Gérin-Lajoie (FPGL)
  • Fonds Solidarité Sud
  • Humanité & inclusion Canada
  • Ingénieurs sans frontières Québec
  • Primate’s World Relief and Development Fund
  • Santé monde
  • Société pour le reboisement d’Haïti (SRH)
  • SOCODEVI
  • Solidarité-Haïti en Estrie
  • SUCO – Solidarité, Union, Coopération
  • Terre sans frontières
  • UPA Développement international

Organismes signataires d’Haïti :

  • Centre d’animation paysagère et d’action communautaire (CAPAC)
  • Centre de formation pour l’entraide et le développement communautaire (CFEDEC)
  • Commission épiscopale nationale Justice et paix
  • Fanm Deside
  • Institut culturel Karl Lévêque (ICKL)
  • Kri Fanm Ayiti (KRIFA)
  • Union pour le développement et le respect des femmes haïtiennes (UDREFH-Centre)
  • Université épiscopale d’Haïti
  • Kay Fanm
Le secteur canadien de l’aide salue l’augmentation du budget consacré aux besoins humanitaires

Le secteur canadien de l’aide salue l’augmentation du budget consacré aux besoins humanitaires

Ottawa, 16 avril 2024 – Une coalition d’organisations canadiennes de coopération internationale salue le nouveau financement des programmes humanitaires annoncé dans le cadre du budget fédéral 2024. La coalition reconnaît que ce nouvel investissement survient dans un contexte économique complexe pour le Canada et souligne la nécessité pour le gouvernement de continuer à jouer son rôle sur la scène mondiale. 

Avec l’annonce faite aujourd’hui d’une aide humanitaire supplémentaire de 350 millions de dollars sur deux ans, le gouvernement prend une mesure importante pour répondre à certains des besoins mondiaux les plus urgents. Ce financement supplémentaire de l’enveloppe d’aide internationale (EAI) pourrait permettre de répondre à certaines des crises les plus dévastatrices de la planète, notamment la guerre au Moyen-Orient, le chaos interne en Haïti, les troubles civils au Soudan et les crises au Yémen et au Sahel. 

Alors que la communauté internationale est confrontée à des défis sans précédent, le secteur canadien de l’aide reste fermement engagé à soulager les souffrances et à faire avancer les choses dans le monde entier. La coalition, menée par la campagne Au-delà de nos frontières, Coopération Canada, le Partenariat canadien pour la santé des femmes et des enfants (CanSFE) et d’autres groupes de pression, s’engage à continuer de plaider en faveur d’un engagement solide en matière d’aide internationale, alors que le Canada doit accueillir les pays du Groupe des Sept (G7) l’année prochaine. Nous encourageons le gouvernement à profiter de la prochaine présidence du G7 pour démontrer son leadership en engageant les autres nations à inverser le déclin mondial de l’aide publique au développement. 

« Ce budget s’attaque à l’une des situations les plus urgentes à l’heure actuelle dans le monde : la situation désespérée dans laquelle se trouvent des millions de personnes victimes de crises humanitaires et de conflits. De Gaza au Soudan, d’Haïti au Yémen, les besoins humanitaires augmentent et des décennies de progrès en matière de développement sont dangereusement menacées. Nous nous félicitons de cet investissement pour l’aide humanitaire et attendons avec impatience d’autres investissements essentiels dans l’aide au développement à long terme », a déclaré Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada, qui représente plus de 100 organisations canadiennes de développement international et d’aide humanitaire. « Conformément à la Politique féministe d’aide internationale du Canada, cet investissement soutiendra des programmes qui sauvent des vies dans des communautés en crise, tout en soutenant la sécurité mondiale et la prospérité du Canada. » 

Le secteur de la coopération internationale se réjouit également que le budget 2024 prenne de nouveaux engagements pour renforcer l’engagement du Canada auprès des institutions financières internationales afin de les rendre plus réactives face aux nouvelles menaces mondiales. Le budget fait également état d’initiatives futures qui chercheront à catalyser les sources de financement privées et philanthropiques à l’appui de l’aide internationale. 

« Les Canadiennes et les Canadiens attendent de leur gouvernement qu’il investisse dans la sécurité à long terme du pays. Dans un ordre mondial impacté par les conflits et les crises, le Canada est appelé à trouver des voies globales vers la paix. Nous célébrons aujourd’hui l’investissement dans l’aide humanitaire qui permettra d’atteindre et de soutenir les femmes et les enfants dans les moments les plus vulnérables grâce à des interventions à fort impact qui sauveront des vies et aideront les enfants à atteindre leur plein potentiel », a déclaré Julia Anderson, directrice générale du Partenariat canadien pour la santé des femmes et des enfants. 

 

À propos de Coopération Canada 

Since 1968, Cooperation Canada has brought together Canadian civil society organizations working in international development and humanitarian assistance. With over 100 members, we work with partners in Canada and around the world to build a fairer, safer and more sustainable world. 

À propos d’Au-delà de nos frontières 

Au-delà de nos frontières est une campagne convaincante soutenue par des ONG qui vise à pousser le gouvernement canadien vers une augmentation significative du financement de l’aide étrangère. Avec un engagement continu depuis 2018, Au-delà de nos frontières s’unit à un collectif d’ONG et d’institutions philanthropiques pour plaider en faveur d’une contribution accrue du gouvernement à l’aide internationale, en veillant à ce qu’il s’acquitte de sa responsabilité et augmente les niveaux de financement actuels. 

À propos du Partenariat canadien pour la santé des femmes et des enfants (CanSFE) 

Le Partenariat canadien pour la santé des femmes et des enfants (CanSFE) regroupe plus de 100 organisations non gouvernementales, organisations de la société civile, établissements universitaires, associations de professionnel·les de la santé et entreprises privées qui s’engagent à faire avancer la santé et les droits des femmes, des enfants et des adolescent·es dans le monde. 

  

Informations sur les contacts : 

Louis Belanger – Au-delà de nos frontières 613-265-4417 / [email protected]  

Gabriel Karasz-Perriau – Coopération Canada 514-945-0309 / [email protected] 

Megan Aikens – CanSFE 613-504-2862 / [email protected] 

  

Note : La coalition d’agences d’aide représente un large groupe d’organisations travaillant dans les domaines du plaidoyer, de l’éducation, du développement économique, de l’égalité des genres et des droits des femmes, de la santé des femmes et des enfants, des moyens de subsistance durables, de la sécurité alimentaire et de l’eau, de la nutrition, des droits dela personne et de la bonne gouvernance. 

Le groupe inclut : 

Cooperation Canada / Coopération Canada
Canadian Partnership for Women and Children’s Health (CanWaCH) / Le Partenariat canadien pour la santé des femmes et des enfants (CanSFE)
Bigger than our Borders / Au-delà de nos frontières
Acted Canada
Action Against Hunger Canada
Action Canada for Sexual Health and Rights
ADRA Canada
Alberta Council for Global Cooperation
Association québécoise des organismes de coopération international (AQOCI)
Atlantic Council for International Cooperation
CAMFED Canada
Canadian Association for Global Health
Canada International Scientific Exchange Program (CISEPO)
Canadian Association of Midwives (CAM/ACSF)
Canadian Center for Women Empowerment
Canadian Feed The Children
Canadian Foodgrains Bank
Canadian Lutheran World Relief
Canadian Physicians for Aid and Relief (CPAR)
Canadian Network for Neglected Tropical Diseases
CARE Canada
CAWST
CDF Canada
Centre D’Étude et de Coopération Internationale (CECI)
Change for Children
ChildCare International
Children Believe
Climate Action Network Canada (CAN-Rac)
Coady Institute
CODE
Collaboration Santé Internationale
Compassion Canada
Crossroads International
Cuso International
Development and Peace ― Caritas Canada
Développement international Desjardins (DID)
Effect Hope (The Leprosy Mission Canada)
End Female Genital Mutilation (FGM) Canada Network
Equality Fund
Equitas-International Centre for Human Rights Education
Farm Radio International
Food for the Hungry Canada
Global Citizen
Grandmothers Advocacy Network
Habitat for Humanity Canada
Health Partners International Canada
HelpAge Canada
Hope and Healing International
HOPE International Development Agency
Humanitarian Coalition
Humanity & Inclusion Canada
Hungry For Life International
International Council of AIDS Service Organizations (ICASO)
International Development and Relief Foundation (IDRF)
International Development Enterprises (iDE) Canada
Islamic Relief Canada
Jane Goodall Institute of Canada
Journalists for Human Rights (JHR)
KAIROS: Canadian Ecumenical Justice Initiatives
Kentro Christian Network
Lawyers Without Borders Canada / Avocats sans frontières Canada
Manitoba Council for International Cooperation
Maternal and Infant Health Canada
Maternity Today
Médecins du Monde Canada
Mennonite Central Committee Canada
Mennonite Economic Development Associates (MEDA)
Mission inclusion
Never Again International – Canada
Northern Council for Global Cooperation
Nutrition International
ONE Canada
One Drop Foundation
Ontario Council for International Cooperation
Orbis Canada
Oxfam Canada
Oxfam-Québec
Partners In Health Canada
Plan International Canada
Presbyterian World Service & Development
Results Canada
Right To Play International
Salanga
Santé Monde
Saskatchewan Council for International Cooperation
Save the Children Canada
SeedChange
Seva Canada
SOCODEVI
SOS Children’s Villages Canada
Trade Facilitation Office (TFO) Canada
UPA Développement international
Veterinarians without Borders Canada
VIDEA
WaterAid Canada
The Primate’s World Relief and Development Fund (PWRDF)
The Wellspring Foundation for Education
Women’s Global Health Innovations – Bfree Cup
World Accord International Development Agency
World Renew
World University Service of Canada (WUSC)
World Vision Canada
ZMQ Global

Déclaration sur l’appui du Canada à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza

Déclaration sur l’appui du Canada à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza

Coopération Canada se réjouit de l’appui du Canada du 12 décembre 2023 à une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza. Nous nous joignons à d’autres organisations canadiennes, dont plusieurs membres de Coopération Canada, qui réclament sans relâche la protection des populations civiles et le respect des obligations juridiques et humanitaires. 

Depuis les horribles attaques perpétrées par le Hamas le 7 octobre 2023, qui ont coûté la vie à 1 200 civils essentiellement israéliennes et ont conduit à l’enlèvement de plus de 200 personnes, dont beaucoup sont toujours retenues en otage, Coopération Canada observe de près l’escalade du conflit, l’assaut contre les populations civiles, l’effondrement des systèmes humanitaires et le profond manque de respect pour le droit international et le droit humanitaire international à Gaza, en Cisjordanie et en Israël. Selon les données des Nations unies datant du 11 décembre 2023, il y a eu plus de 18 000 victimes à Gaza et près de 50 000 blessé-e-s, en plus des presque 1,9 million de personnes déplacées à l’intérieur du pays, soit environ 85 % de la population. On estime qu’environ 70 % des victimes sont des femmes et des enfants. Il y a également eu une escalade de la violence en Cisjordanie. 

Le changement de position du Canada en faveur d’un cessez-le-feu envoie un message fort à la communauté internationale : les relations bilatérales ne peuvent et ne doivent pas supplanter le droit international humanitaire et le droit international des droits de la personne. Plus important encore, cela signifie une chance de survie pour les femmes, les enfants et les jeunes qui vivent dans des conditions catastrophiques. Si la pause humanitaire du 24 au 30 novembre 2023 a permis d’accroître l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, les bombardements aveugles de zones et d’infrastructures civiles ont repris peu après. Cette reprise de la violence suggère fortement qu’un cessez-le-feu à long terme est nécessaire pour empêcher la poursuite de la tragédie de masse subie par les populations civiles palestiniennes. 

Pour réitérer notre déclaration du 13 octobre 2023, nous saluons le financement par le gouvernement du Canada de l’aide humanitaire destinée à répondre aux besoins urgents découlant de la crise dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, en Israël et dans les régions voisines. Alors que les organisations humanitaires peuvent maintenant s’attendre à reprendre bientôt leur travail pour secourir, soigner et sauver des vies humaines, le Canada devrait continuer à s’engager diplomatiquement pour assurer un cessez-le-feu durable et une paix durable à Gaza, en Cisjordanie et en Israël.