Coopération Canada souhaite la bienvenue à Anita Anand, ministre des Affaires étrangères, et à Randeep Sarai, secrétaire d’État au Développement international

Coopération Canada souhaite la bienvenue à Anita Anand, ministre des Affaires étrangères, et à Randeep Sarai, secrétaire d’État au Développement international

Coopération Canada félicite Anita Anand pour sa nomination au poste de ministre des Affaires étrangères. Nous sommes impatient-e-s de travailler avec la ministre Anand afin de faire progresser le rôle du Canada dans les domaines de la coopération mondiale, de la diplomatie et du développement. 

Nous félicitons également Randeep Sarai pour sa nomination au poste de secrétaire d’État au Développement international. Son leadership jouera un rôle important dans la réalisation des engagements du Canada en faveur d’un monde plus juste.  

Le développement international faisant désormais partie du portefeuille du ministre des Affaires étrangères, nous prenons note de la nomination d’un secrétaire d’État chargé de veiller à la continuité du leadership et de l’attention accordé-e-s aux efforts du Canada en matière de développement international. 

Coopération Canada et ses membres s’engagent à collaborer avec la ministre Anand et le secrétaire d’État Sarai afin de veiller à ce que le développement international demeure une priorité clé pour le Canada et reflète les besoins de nos partenaires mondiaux. 

Avec plus de 65 partenaires canadien-ne-s dans le domaine du développement international et de l’aide humanitaire, Coopération Canada salue l’engagement du gouvernement en faveur de la coopération internationale et du renforcement du rôle du Canada sur la scène mondiale. Nous sommes impatient-e-s de travailler avec le gouvernement pour aider à façonner une politique étrangère cohérente et tournée vers l’avenir, qui fasse du développement international un pilier essentiel de l’engagement mondial du Canada, au même titre que la diplomatie, la défense et le commerce. 

L’engagement du gouvernement à maintenir, au minimum, les niveaux actuels d’aide humanitaire internationale et d’aide publique au développement est une mesure essentielle. Ces investissements sont essentiels pour sauver des vies, protéger les personnes civiles et contribuer à la reconstruction d’un ordre international fondé sur des règles. Ils sont également fondamentaux pour faire progresser le leadership du Canada en matière d’égalité des genres, de changements climatiques, de droits de la personne, de paix et d’Objectifs de développement durable. 

Le paysage mondial actuel est marqué à la fois par une profonde instabilité et d’importantes possibilités. Dans ce contexte, le Canada ne peut se permettre de se retirer de la coopération mondiale. Les besoins humanitaires croissants liés aux conflits, aux catastrophes climatiques et à l’instabilité économique exigent une attention urgente. Parallèlement, les droits fondamentaux, notamment l’égalité des genres, la démocratie et l’espace civique, sont menacés dans de nombreuses régions du monde. Pourtant, grâce à des partenariats internationaux stratégiques, le Canada a la possibilité de favoriser la croissance économique, de renforcer ses alliances et de contribuer à la prévention de crises futures. 

« À un moment où beaucoup se retirent de la coopération internationale, et alors que le Canada préside le G7, nous avons une occasion unique de montrer la voie en nous appuyant sur des principes et des objectifs clairs », a déclaré Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada. « Coopération Canada se réjouit de travailler avec la ministre Anand, la secrétaire d’État Sarai et le gouvernement, ainsi qu’avec nos membres et partenaires au Canada et dans le monde, pour faire progresser une coopération internationale efficace et fondée sur des valeurs. Notre objectif commun est de soutenir la résilience et les besoins des communautés les plus vulnérables, de maximiser l’impact, de tirer parti de l’expertise et de contribuer à façonner un avenir meilleur », a-t-elle ajouté. 

Dépenses du Canada en matière d’aide internationale : aperçus pour 2023-2024

Dépenses du Canada en matière d’aide internationale : aperçus pour 2023-2024

Le Rapport statistique sur l’aide internationale 2023-2024 d’Affaires mondiales Canada, ainsi que les données préliminaires du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE, offrent un nouvel aperçu du paysage de l’aide canadienne. Bien que les deux ensembles de données ne soient pas directement comparables en raison de leurs périodes de référence différentes, ils permettent ensemble de brosser un tableau plus complet des tendances de l’aide internationale du Canada, en s’appuyant sur les faits saillants des tendances de l’aide publiés par Coopération Canada et AidWatch Canada en janvier 2025. 

Le Canada a déclaré une aide internationale totale de 12,3 milliards de dollars en 2023-2024, dont 10,1 milliards de dollars sont admissibles à titre d’aide publique au développement (APD). Cela représente une baisse importante de près d’un quart de l’aide internationale canadienne par rapport à 2022-2023, mais reste nettement supérieure aux niveaux d’avant la pandémie, compte tenu de l’inflation. 
Les principaux ministères qui ont versé l’aide internationale du Canada sont les suivants : 

  • 6 milliards de dollars par Affaires mondiales Canada 
  • 2,6 milliards de dollars par Immigration, Réfugiées et Citoyenneté Canada 
  • 2,6 milliards de dollars par Département des finances du Canada (dont un prêt de 2 milliards de dollars à l’Ukraine, dont environ la moitié est admissible à l’APD) 
  • 650 millions de dollars ont été alloués pour capitaliser FinDev Canada 

Les dépenses au Canada atteignent 30 % de l’aide totale  

En 2023-2024, 30 % de l’aide internationale du Canada a été dépensée au pays, principalement pour l’aide aux personne réfugiées pendant leur première année au Canada, ainsi que pour les frais administratifs. Les coûts liés aux personnes réfugiées pris en charge par les pays donateurs ont augmenté de 20 % en un an et de 150 % par rapport à 2019-2020. Cette tendance à la hausse contraste avec celle des autres donateur-trice-s du CAD, dont beaucoup réduisent ce type de dépenses en 2024. 

L’APD dépensée au Canada dépasse désormais de 25 % le total de l’aide fournie à l’Afrique subsaharienne. Si ces dépenses intérieures sont autorisées par les règles de l’OCDE, elles réduisent la part des fonds qui parviennent aux pays à faible revenu et nuisent à l’objectif fondamental de l’APD, qui est de réduire la pauvreté et de lutter contre les inégalités dans les pays du Sud. 

Outre l’augmentation des dépenses nationales, une part importante de l’aide canadienne continue d’être destinée à l’Ukraine. En 2022-2023, l’Ukraine est devenue le plus grand bénéficiaire de l’APD canadienne de l’histoire et devrait continuer à représenter une part importante de l’aide internationale du Canada, compte tenu des efforts de reconstruction qui seront entrepris. 

Au total, les dépenses au Canada et l’aide à l’Ukraine ont représenté 45 % de l’APD totale du Canada en 2023-2024, ne laissant que 55 %, soit 5,6 milliards de dollars, pour tous les autres pays et priorités. À titre de comparaison, ce chiffre était de 76 % en 2019-2020. Les autres principaux pays bénéficiaires de l’aide internationale canadienne, loin derrière l’Ukraine, sont l’Éthiopie, Haïti, l’Afrique du Sud et le Bangladesh. 

Alors que les budgets d’aide diminuent à l’échelle mondiale, le détournement croissant de l’APD canadienne vers des priorités nationales sape l’efficacité des efforts de développement et d’aide humanitaire du Canada, qui sont essentiels pour s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité et des déplacements de population. Il est vital de soutenir les personnes réfugiées au Canada, mais cela doit compléter, et non remplacer, les engagements du Canada envers les pays du Sud.  

Financement humanitaire 

Le Canada s’est toujours positionné comme un donateur humanitaire mondial de premier plan, jouant souvent un rôle de premier plan. En 2023-2024, il a fourni 803 millions de dollars en aide humanitaire. Dans son programme électoral, le Parti libéral s’est engagé à maintenir un minimum de 800 millions de dollars par an, réaffirmant ainsi son engagement à répondre aux crises mondiales. Toutefois, ce chiffre récent représente une forte baisse par rapport à 2022-2023, où il s’élevait à 1,265 milliard de dollars, et est le plus bas depuis 2015-2016 (698 millions de dollars, soit 892 millions de dollars en 2025), marquant ainsi un renversement de la tendance à l’augmentation de l’aide humanitaire.  

Baisse de l’APD parmi les pays donateurs 

Les données préliminaires de l’OCDE-CAD pour l’année civile 2024 montrent un changement notable dans le paysage mondial de l’aide, le total de l’APD des pays membres du CAD ayant diminué pour la première fois en six ans. Dans l’ensemble, l’APD mondiale, qui s’élève à 212,1 milliards de dollars, représente une baisse de 7,1 % en termes réels par rapport à 2023. 
Le Canada a contribué à hauteur de 0,34 % de son RNB (contre 0,33 % en moyenne pour les pays membres du CAD), se classant ainsi au 15e rang en termes relatifs. En termes absolus, il occupe toutefois la 7e place, ce qui correspond à son classement des dernières années. 
Pour une analyse plus approfondie des tendances de l’aide canadienne, veuillez consulter les points saillants du rapport Tendances de l’aide canadienne 2024 ou les notes d’information complètes, ainsi que le rapport Tendances de l’aide canadienne 2023 

 

 

Darron Seller-Peritz

Darron Seller-Peritz

Analyste politique et responsable de programme
Coopération Canada et les organisations canadiennes d’aide humanitaire et de développement international souhaitent la bienvenue au premier ministre Carney et au nouveau gouvernement

Coopération Canada et les organisations canadiennes d’aide humanitaire et de développement international souhaitent la bienvenue au premier ministre Carney et au nouveau gouvernement

Nous félicitons le premier ministre Carney pour sa victoire aux élections fédérales de 2025 et souhaitons la bienvenue au nouveau gouvernement.

Nous saluons l’engagement à renforcer le rôle du Canada sur la scène internationale. Nous sommes impatient-e-s de contribuer à une politique étrangère tournée vers l’avenir, solide et cohérente, qui fait du développement un pilier essentiel de l’engagement mondial du Canada, au même titre que la diplomatie, la défense et le commerce.

Nous comprenons que les préoccupations économiques, notamment l’abordabilité et les tarifs imposés par les États-Unis, façonneront les priorités immédiates du nouveau gouvernement. Ces défis sont réels et urgents. Cependant, le Canada ne peut pas se permettre de se replier sur lui-même. Notre engagement mondial est essentiel pour notre résilience économique, notre sécurité et notre crédibilité internationale.

Nous sommes encouragé-e-s par les engagements du premier ministre Carney en faveur de la coopération internationale, notamment en ce qui concerne l’aide humanitaire et le maintien du leadership du Canada en matière d’égalité des genres, de changements climatiques et de droits de la personne.

À un moment où d’autres battent en retraite, le Canada a l’occasion de réaffirmer sa position d’acteur mondial proactif et axé sur les solutions. La nature évolutive des crises mondiales exige un système de coopération internationale et une architecture financière agiles, efficaces et inclusifs, capables de relever les défis mondiaux. Ce système doit donner la priorité à la résilience et aux besoins des communautés les plus vulnérables à travers le monde. Il doit supporter la sécurité, la durabilité, l’équité et la prospérité.

Nous sommes prêt-e-s à offrir au gouvernement des idées et des solutions sur la manière de fournir une aide internationale efficace et fondée sur des valeurs, qui maximise l’impact, tire parti de l’expertise canadienne et façonne notre avenir collectif.

« En ces temps difficiles, le Canada a une occasion sans précédent de faire preuve de compassion et de détermination », a déclaré Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada. « En tant qu’hôte du G7 en 2025, le Canada se trouve à un moment charnière. C’est l’occasion pour nous de nous mobiliser et de réaffirmer notre leadership sur la scène mondiale », a-t-elle ajouté. « Les organisations canadiennes se réjouissent de travailler avec le gouvernement et leurs partenaires canadien-ne-s et internationaux-ales afin de trouver des solutions durables aux défis les plus urgents de la planète et de tirer parti des occasions stratégiques pour exercer une influence et avoir un réel impact. »

 

Organisations signataires

Acted Canada
AidWatch Canada
Alberta Council for Global Cooperation
Alongside Hope – Auprès de l’espoir
Alternatives
Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI)
Atlantic Council for International Cooperation – Conseil atlantique pour la coopération internationale
Bigger Than Our Borders – Au-delà de nos frontières
British Columbia Council for International Cooperation (BCIC)
Canadian Association for Global Health – Association canadienne pour la santé mondiale
Canadian Feed The Children
Canadian Foodgrains Bank – Banque canadienne de grains
Canadian Network for Neglected Tropical Diseases (CNNTD) – Réseau canadien pour les maladies tropicales négligées (RCMTN)
CARE Canada
CAUSE Canada
Centre d’études et de coopération internationale (CECI)
Children Believe
Coady Institute, St. Francis Xavier University
CODE
Collaboration Santé Internationale
Compassion Canada
Crossroads International – Carrefour International
Cuso International
Development & Peace – Caritas Canada
Développement international Desjardins
Digital Opportunity Trust
Doctors of the World – Médecins du monde
Equality Fund – Fonds égalité
Farm Radio International – Radios rurales internationales
Fondation Paul Gérin-Lajoie
Food for the Hungry (FH) Canada
Grandmothers Advocacy Network – Mouvement de soutien des grands-mères
Habitat for Humanity Canada – Habitat pour l’humanité
Humanitarian Coalition – Coalition humanitaire
Humanité & Inclusion Canada
International Bureau for Children’s Rights (IBCR) – Bureau international des droits des enfants (BIDE)
International Centre for Human Rights Education (Equitas) – Centre international d’éducation aux droits humains (Equitas)
International Justice Mission Canada
Islamic Relief Canada – Secours islamique Canada
Jane Goodall Institute of Canada
KAIROS Canada
Kentro Christian Network
Lawyers Without Borders Canada – Avocats sans frontières Canada
Manitoba Council for International Cooperation
Mennonite Central Committee Canada – Comité central mennonite du Canada
Northern Council for Global Cooperation
Ontario Council for International Cooperation
Opportunity International Canada
Oxfam Canada
Oxfam-Québec
Plan International Canada
Presbyterian World Service & Development
Resilient Societies – Société résilientes
Results Canada – Résultats Canada
Right To Play International
Save the Children Canada – Aide à l’enfance Canada
SOCODEVI
Solidarité Union Coopération (SUCO)
Trade Facilitation Office Canada – Bureau de promotion du commerce Canada
The United Church of Canada – Église unie du Canada
UPA Développement international
VIDEA
WaterAid Canada
World Accord – International Development Agency
World Hope International Canada
World Renew
World Vision Canada – Vision mondiale Canada
World University Service of Canada (WUSC) – Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC)

L’aide internationale dans les plateformes électorales fédérales de 2025

L’aide internationale dans les plateformes électorales fédérales de 2025

Comme nous l’avons souligné dans notre lettre ouverte aux chef-fe-s de parti, les préoccupations économiques, notamment le coût de la vie et les tarifs américains, façonnent naturellement cette élection ainsi que les priorités du prochain gouvernement. Ces défis sont réels et urgents. Toutefois, le Canada ne peut se permettre de se replier sur lui-même. Notre engagement mondial est essentiel à notre résilience économique, à notre sécurité et à notre crédibilité internationale.

Les Canadiennes et Canadiens ont toujours défendu la coopération mondiale, l’aide internationale et les droits humains, non seulement comme des idéaux, mais comme des piliers de notre bien-être et de notre prospérité, ainsi qu’un investissement stratégique dans notre avenir collectif.

À l’approche des élections, Coopération Canada a examiné les engagements chiffrés relatifs à l’aide internationale figurant dans les plateformes électorales. Voici ce qu’ils proposent :

  • Le Parti libéral s’engage à soutenir les plus pauvres et les plus vulnérables en temps de crise en maintenant le budget d’aide humanitaire internationale du Canada à au moins 800 millions de dollars par année.
  • Le Parti conservateur s’engage à réduire l’aide étrangère aux régimes hostiles et aux bureaucraties mondiales. Ces compressions représenteraient environ un tiers du budget de l’aide, atteignant 2,8 milliards de dollars par an d’ici la quatrième année.
  • Le Bloc Québécois et le Nouveau Parti démocratique s’engagent à porter le financement de l’aide internationale à 0,7 % du revenu national brut du Canada, ce qui doublerait approximativement l’enveloppe actuelle de l’aide internationale.

Coopération Canada est prête à collaborer avec le prochain gouvernement et tous les partis fédéraux pour faire progresser une coopération internationale fondée sur des valeurs, efficace, porteuse de résultats et renforçant notre avenir commun.

Élections  2025 : Lettre ouverte aux cheffes et chefs de parti

Élections 2025 : Lettre ouverte aux cheffes et chefs de parti

Chères cheffes et chers chefs de parti,

Alors que le Canada entre dans la période électorale fédérale, il est clair que les préoccupations économiques, en particulier la menace des droits de douane américains et l’incertitude financière plus large, domineront la conversation. Ces défis sont réels et urgents. Cependant, ils ne peuvent se faire au détriment d’une discussion sérieuse sur la politique étrangère du Canada et son engagement dans le monde.

Les Canadiennes et les Canadiens défendent depuis longtemps la solidarité mondiale et les droits de la personne, non seulement en tant qu’idéaux, mais aussi en tant qu’éléments essentiels à notre propre sécurité, à notre économie et à notre position mondiale. Un monde stable et prospère profite au Canada.

Lorsque vous présenterez vos programmes respectifs lors de cette élection fédérale, les électrices et les électeurs du Canada s’attendent a une vision claire de la manière dont le Canada défendra ces valeurs en 2025 et au-delà.

Les besoins humanitaires ont augmenté. En 2025, plus de 300 millions de personnes dans le monde auront besoin d’une aide humanitaire et d’une protection urgentes. Ce chiffre sans précédent reflète l’escalade des conflits, les catastrophes lieés au climat et l’instabilité économique qui affectent les populations vulnérables dans le monde entier. Les droits de la personne et la démocratie sont menacées partout sur la planète. Le Canada doit agir. L’inaction d’aujourd’hui coûtera bien plus cher que l’engagement et la prévention soutenues de demain.

Le Canada a déjà fait preuve de leadership en temps de crise. Nous devons le faire à nouveau.

Soutenir celles et ceux qui sont dans le besoin n’est pas seulement un impératif moral. C’est un investissement dans la stabilité mondiale, la sécurité et notre avenir collectif. lnvestir dans la santé mondiale contribue a prévenir la propagation des maladies infectieuses. lnvestir dans le développement économique ouvre de nouveaux marchés aux entreprises canadiennes, ce qui stimule la creation d’emplois au pays.

Cheffes et chefs de parti, investir dans un Canada fort et engagé sur la scène mondiale n’est pas seulement la bonne chose à faire, c’est aussi dans notre intérêt.

Le prochain gouvernement ne manquera pas de défis à relever, qu’il s’agisse de s’attaquer aux crises du logement et du coût de la vie au pays ou de gérer une relation précaire avec les ÉtatsUnis. Ces priorités sont urgentes. Mais se retirer du monde serait une erreur de jugement à courte vue, contraire aux intérêts nationaux du Canada. Le moment est venu pour le Canada d’investir dans des partenariats variés et diversifiés avec des pays du monde entier.

Coopération Canada et nos membres s’engagent à travailler avec vous à l’élaboration d’une politique étrangère forte et fondée sur des valeurs qui défend les droits de la personne et la dignité, renforce la stabilité mondiale et assure notre avenir collectif. Nous sommes prêtes à offrir des perspectives et des idées sur la manière dont le Canada peut s’engager et s’impliquer, y compris dans la coopération internationale, dans un ordre mondial fortement perturbé. Comme tout système, la coopération internationale doit évoluer, et nous sommes prêt-e-s à travailler avec vous pour prendre part à ce changement.

Lorsque vous partagerez vos plateformes, nous vous invitons a présenter une vision claire et stratégique de l’engagement du Canada dans le monde. Les Canadiennes et les Canadiens méritent de savoir comment leur pays s’engagera dans le monde d’une manière qui reflète nos valeurs, respecte nos engagements, profite à notre pays et assure notre leadership mondial.

 

Cordialement,

Kate Higgins
Directrice générale de Coopération Canada

 

Coopération Canada réagit à la Stratégie du Canada pour l’Afrique

Coopération Canada réagit à la Stratégie du Canada pour l’Afrique

Ottawa, Ontario – Coopération Canada se réjouit de la publication de la Stratégie du Canada pour l’Afrique : Un partenariat pour une prospérité et une sécurité partagées, un cadre tant attendu pour renforcer l’engagement du Canada envers le continent africain. La Stratégie définit les principaux engagements, allant du renforcement de la coopération diplomatique et économique au soutien au développement, à l’adaptation au changement climatique, à la paix et aux droits de la personne. Il s’agit d’un pas en avant positif dans les relations du Canada avec l’Afrique.

Cependant, pour que la stratégie soit un succès, elle doit aller au-delà des mots et se traduire par des actions concrètes.

« La stratégie du Canada pour l’Afrique est un pas en avant vers un engagement plus clair et plus stratégique avec la région du monde qui connaît la croissance la plus rapide », a déclaré Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada. « Bien que cette stratégie marque un changement important, le Canada doit s’assurer qu’elle s’accompagne d’investissements clairs, d’objectifs mesurables et d’efforts diplomatiques, économiques et d’assistance internationale soutenu-e-s. »

« Dans un contexte géopolitique incertain, où d’autres battent en retraite, il est dans l’intérêt du Canada de maintenir son engagement à l’échelle mondiale. Le Canada ne peut pas se permettre de rester à l’écart pendant que d’autres nouent des partenariats plus solides avec l’Afrique », a déclaré Kate Higgins. « Coopération Canada s’engage à travailler avec ses membres et partenaires, au Canada et en Afrique, pour favoriser une relation Canada-Afrique axée sur l’action qui renforce la coopération internationale et contribue à façonner un monde plus sûr, plus juste et plus prospère. »

Notes aux rédacteur-trice-s

  • Ces dernières années, Coopération Canada et ses membres ont activement participé à des consultations et à des dialogues avec Affaires mondiales Canada, des commissions parlementaires, des parlementaires et d’autres acteurs sur l’engagement du Canada en Afrique.
  • Des recommandations ont été transmises au Parlement et à Affaires mondiales Canada en 2024.
  • Coopération Canada est la voix nationale des organisations canadiennes de développement international et d’aide humanitaire. Représentant plus de 100 organisations, nous réunissons, coordonnons et défendons une coopération internationale efficace, inclusive et responsable qui contribue à un monde plus juste, plus sûr et plus durable.

 

Pour toute demande de renseignements des médias, veuillez contacter :
Gabriel Karasz-Perriau
Gestionnaire principal des communications, Coopération Canada
(514) 945-0309
[email protected]