L’avenir du développement mondial : Comment les entrepreneur-euse-s sociaux-ales ouvrent la voie

L’avenir du développement mondial : Comment les entrepreneur-euse-s sociaux-ales ouvrent la voie

Entretien avec Marie-Lisa Dacaney, présidente de l’Institut pour l’entrepreneuriat social en Asie

À une époque où les défis mondiaux deviennent de plus en plus complexes et interconnectés, les modèles traditionnels de développement et de coopération évoluent. C’est la conviction qui sous-tend notre Analyse du paysage mondial du secteur de la coopération internationale, un rapport qui met en lumière les tendances émergentes et les transformations en cours dans le domaine de la coopération mondiale.

L’une des tendances les plus prometteuses dans ce domaine, qui s’appuie sur les conclusions de notre rapport, est la montée en puissance de l’entrepreneuriat social. Défini par sa double mission de durabilité financière et d’impact social, l’entrepreneuriat social est en train de remodeler la façon dont nous envisageons de résoudre les problèmes les plus urgents du monde.

Pour approfondir cette nouvelle tendance, Andy Ouedraogo, agente de recherche et de programme de Coopération Canada, s’entretient avec Marie-Lisa Dacanay, présidente de l’Institut pour l’entrepreneuriat social en Asie. Marie-Lisa, qui siège également au Comité consultatif stratégique de l’Initiative Futus de la coopération mondiale, dirigée par Coopération Canada et financée par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), apporte un éclairage précieux sur le sujet.

 

Quelle est l’importance de l’entrepreneuriat social pour la coopération mondiale au développement et quelle est l’ampleur de cette tendance ?

Le rapport Global State of Social Enterprise (avril 2024) estime à 10 millions le nombre d’entreprises sociales dans le monde, générant 2 000 milliards de dollars par an et créant 200 millions d’emplois, soit environ 3 % des entreprises au niveau mondial. En Asie, les entreprises sociales représentent une part plus importante, comme aux Philippines, où elles constituent plus de 15 % des entreprises. Les entreprises sociales contribuent à la réalisation de tous les objectifs de développement durable, notamment en réduisant la pauvreté et les inégalités. Notamment, la moitié d’entre elles sont dirigées par des femmes, contre seulement une entreprise conventionnelle sur cinq. Ces entreprises sont essentielles à l’autonomisation des femmes dans l’agriculture et l’économie informelle, où elles sont traditionnellement invisibles et exclues. L’entrepreneuriat social joue un rôle clé dans le développement mondial, en transformant la vie et les moyens de subsistance des personnes marginalisées.

Quels sont les principaux exemples de réussite d’initiatives d’entrepreneuriat social en Asie qui contribuent aux résultats du développement ?

La Grameen Bank a été la pionnière de la microfinance et a favorisé l’inclusion financière à l’échelle mondiale. Toutefois, des exemples de réussite moins connus inspirent également les plateformes d’entrepreneuriat social en Asie. En partenariat avec l’Association of Progressive Communications (APC), l’ISEA dirige une plateforme axée sur les innovations technologiques pour le développement durable. Cette plateforme promeut des initiatives de connectivité centrées sur la communauté, qui agissent comme des entreprises sociales dans le secteur des TIC, dans le but de réduire la fracture numérique et de connecter les communautés mal desservies dans toute la région.

Une initiative de connectivité communautaire

La Common Room Networks Foundation, le gouvernement du village de Kasepuhan Ciptagelar et Awinet ISP ont lancé une infrastructure internet communautaire qui connectera 43 hameaux et 3 700 personnes d’ici 2024. Soutenue par APC, l’initiative a permis d’augmenter l’utilisation de l’internet par les femmes de 30% à 50%, de soutenir l’éducation à distance et la préparation aux catastrophes pendant la COVID-19. Elle a également subventionné l’internet pour huit écoles, créé des emplois et encouragé le développement de compétences numériques locales, permettant à la communauté de maintenir et d’étendre ses activités tout en utilisant l’internet pour améliorer ses moyens de subsistance.

Partenariats transformationnels et autonomisation économique des femmes dans les chaînes de valeur agricoles

L’ISEA coorganise la plateforme « Autonomisation des femmes, moyens de subsistance et alimentation », qui promeut des critères de référence et des lignes directrices pour les partenariats transformationnels dans les chaînes de valeur agricoles. Ces normes, basées sur les meilleures pratiques des entreprises sociales d’Asie du Sud-Est, améliorent les moyens de subsistance des petit-e-s producteur-trice-s et renforcent l’autonomie des femmes. Les lignes directrices proposent aux gouvernements des politiques visant à soutenir ces critères dans les chaînes de valeur agricoles.

L’initiative Alter Trade

L’initiative Alter Trade est un modèle d’autonomisation qui a permis à quelque 800 travailleur-euse-s agricoles, hommes et femmes, bénéficiaires de la réforme agraire dans les plantations de sucre, de devenir des agriculteur-trice-s-entrepreneur-euse-s, des dirigeant-e-s et des membres de coopératives qui, au fil du temps, ont diversifié leurs cultures et leurs sources de revenus, augmenté leurs actifs et leurs capacités afin d’améliorer leurs moyens de subsistance et de sortir la majorité de leurs ménages de la pauvreté.

L’initiative Bote Central et PCA

Cette initiative a permis à plus de 5 000 agriculteur-trice-s, femmes et jeunes, de s’engager dans la production durable de café et de créer plus de 50 entreprises de café communautaires. Grâce au programme « Coffee for Life » de la PCA, ils ont développé et commercialisé leurs propres marques, bénéficiant ainsi d’une plus grande part de la richesse de la chaîne de valeur du café.

Comment voyez-vous l’entrepreneuriat social façonner le paysage futur de la coopération mondiale au développement, et quels sont les défis ou les obstacles auxquels les entrepreneur-euse-s sociaux-ales sont confronté-e-s pour conduire des changements positifs ?

Le rapport 2023 sur les ODD souligne que 85 % des Objectifs de développement durable (ODD) ne sont pas sur la bonne voie, stagnent ou régressent, ce qui met l’Agenda 2030 en péril. L’entrepreneuriat social pourrait être une stratégie clé pour accélérer les progrès, mais son potentiel reste méconnu par de nombreux gouvernements, en particulier dans les pays en développement. La coopération mondiale au développement peut jouer un rôle essentiel dans l’élargissement de l’impact des entreprises sociales en relevant des défis tels que le financement inadéquat et le manque de politiques de soutien.

Une approche à deux volets est proposée : premièrement, un investissement direct dans les entreprises sociales afin d’étendre et de reproduire les initiatives réussies, et deuxièmement, un partenariat avec les gouvernements engagés afin de créer des politiques et des programmes qui soutiennent et encouragent le secteur. L’Asie, avec ses plateformes multipartites existantes et l’intérêt d’agences telles que la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie et le Pacifique, pourrait servir de région pilote pour cette initiative mondiale de coopération au développement, en aidant à intégrer l’entrepreneuriat social en tant que stratégie de transformation pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement.

Alors que l’entrepreneuriat social continue de gagner du terrain, son potentiel pour remodeler la coopération mondiale au développement est indéniable. En s’attaquant aux problèmes systémiques et en donnant aux communautés marginalisées les moyens d’agir, il offre une voie de transformation. Cependant, pour libérer pleinement son impact, les gouvernements, les organisations de développement et les acteur-trice-s du secteur privé doivent travailler ensemble pour créer des environnements favorables et développer des initiatives réussies. L’avenir de la coopération mondiale pourrait bien dépendre de l’adoption de ces approches novatrices pour relever les défis mondiaux les plus pressants.

Coopération Canada à l’Assemblée générale de Forus à Gaborone

Coopération Canada à l’Assemblée générale de Forus à Gaborone

Du 13 au 17 mai 2024, Coopération Canada a participé aux réunions de l’Assemblée générale de Forus à Gaborone, au Botswana. Forus est le principal réseau international fédérant exclusivement des réseaux nationaux et régionaux d’OSC, dont Coopération Canada est membre depuis cinq ans. Récemment, Coopération Canada a rejoint le conseil de Forus, devenant l’une des 15 organisations chargées de définir la direction stratégique de ce réseau, qui représente plus de 22 000 organisations en Afrique, en Asie, en Europe, en Amérique latine, en Amérique du Nord et dans le Pacifique.

L’Assemblée générale a réuni plus de 90 représentant-e-s de plateformes régionales et nationales pour se connecter, collaborer, élaborer des stratégies, réfléchir aux activités passées et planifier l’avenir.

La semaine a été consacrée à des discussions importantes sur la localisation, la réduction de l’espace civique, la régression de la démocratie, les élections, l’Agenda 2030, la numérisation et l’intelligence artificielle, le leadership inclusif et l’avenir de la coopération mondiale.

Lors des discussions sur le développement dirigé localement, les participant-e-s ont exploré comment les acteurs du Nord global et de la Majorité globale peuvent collaborer pour renforcer les liens et promouvoir des interventions efficaces. Les stratégies discutées pour autonomiser les organisations locales incluaient le renforcement des capacités de leadership, l’autonomie financière et l’indépendance, tout en veillant à ce que les dirigeant-e-s des OSC puissent tenir bon et dicter les termes de leurs partenariats plutôt que de se contenter de suivre les règles imposées.

Sur la question de la réduction de l’espace civique, la conversation a tourné autour de la crise identitaire à laquelle de nombreuses organisations de la société civile sont confrontées à l’échelle mondiale en raison de la régression de la démocratie, de la répression des droits et des libertés et de l’évolution des valeurs. Le groupe a discuté de la désillusion croissante vis-à-vis de la démocratie et du désenchantement électoral dans le monde et a remis en question l’efficacité et la résilience du système de gouvernance mondiale actuel.

Le collectif a identifié plusieurs défis spécifiques, tels que la montée des crises multiples simultanées, les réductions de financement, la propagation de la désinformation et de la mésinformation, et un déclin général de la confiance dans les institutions.

Pour aborder ces problèmes, le groupe a souligné l’importance des initiatives éducatives et de la création d’espaces de réflexion. Ils ont mis en avant la nécessité de programmes de formation pédagogique en ligne sur la mobilisation des ressources, la littératie numérique, l’engagement politique, la gestion des crises, le renforcement de la résilience, la préparation à l’avenir, ainsi que de plateformes de partage des connaissances robustes comme outils essentiels. Ces initiatives ont été jugées cruciales pour doter les OSC des compétences et des connaissances nécessaires pour relever ces défis, améliorer leurs stratégies de plaidoyer et assurer la durabilité de leurs opérations.

L’Assemblée générale s’est terminée par une session plénière sur l’avenir de la coopération mondiale, dirigée par Andy Ouédraogo, responsable de la recherche et des programmes de Coopération Canada. Andy a présenté les résultats de l’Initiative futurs et a animé une table ronde avec cinq dirigeant-e-s de plateformes régionales et nationales d’OSC d’Afrique, d’Asie, des Caraïbes, d’Amérique latine et du Pacifique. Les panélistes ont discuté des principaux moteurs de changement et des perturbateurs potentiels identifiés dans le projet et ont fourni des informations sur les problèmes émergents dans leurs régions respectives.

Huitième édition de Progression de la mise en œuvre des ODD à l’échelle nationale

Huitième édition de Progression de la mise en œuvre des ODD à l’échelle nationale

Progression de la mise en œuvre des ODD à l’échelle nationale est une analyse indépendante des examens nationaux volontaires (ENV) présentés chaque année au Forum politique de haut niveau (FPHN) de l’ONU. Elle est élaborée par un groupe d’organisations de la société civile, dont Coopération Canada, qui travaillent ensemble pour faire avancer les Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU.

Maintenant dans sa huitième édition, Progresser dans la mise en œuvre nationale des ODD vise à fournir des aperçus et des recommandations utiles sur les rapports VNR présentés au HLPF, afin d’éclairer les discussions sur la réalisation des ODD et d’aider à guider l’amélioration de la mise en œuvre et des rapports sur l’Agenda 2030.

 

Principales idées 2023

1.  De nombreux pays continuent de faire face à des défis bien ancrés en matière de participation civique, en particulier les groupes marginalisés. Indépendamment du contexte politique, tous les pays et régions peuvent faire davantage pour renforcer la transparence, la responsabilité et l’inclusivité dans leurs cadres politiques de l’Agenda 2030 afin de s’assurer que diverses voix sont entendues et intégrées dans les efforts visant à atteindre les ODD.

 

2. Tout en reconnaissant l’importance de la cohérence des politiques pour le développement durable, aucun pays ne fournit une évaluation complète des progrès accomplis dans les huit domaines visés par l’indicateur composite des ODD relatif à la cohérence des politiques. De nombreux pays soulignent le rôle de l’action contre le changement climatique en tant que lien central entre les secteurs et les échelles, ce qui offre un point d’entrée potentiel pour la cohérence des politiques dans les actions des ODD, du niveau national au niveau local.

 

3. Si certains pays ont progressé dans la collecte de données désagrégées, aucun d’entre eux ne dispose d’une image complète de ceux qui sont laissés pour compte ou qui risquent le plus d’être distancés dans les efforts déployés pour atteindre les ODD. La plupart des pays qui présentent des rapports doivent encore améliorer considérablement la collecte de données ventilées, notamment sur le genre, la pauvreté multidimensionnelle, les inégalités nationales et les groupes vulnérables ou exclus spécifiques tels que les personnes handicapées, les peuples autochtones, les migrants, les minorités ethniques et les diverses identités de genre.

 

Lire la huitième édition de Progression de la mise en œuvre des ODD à l’échelle nationale.

Déclaration sur l’appui du Canada à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza

Déclaration sur l’appui du Canada à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza

Coopération Canada se réjouit de l’appui du Canada du 12 décembre 2023 à une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza. Nous nous joignons à d’autres organisations canadiennes, dont plusieurs membres de Coopération Canada, qui réclament sans relâche la protection des populations civiles et le respect des obligations juridiques et humanitaires. 

Depuis les horribles attaques perpétrées par le Hamas le 7 octobre 2023, qui ont coûté la vie à 1 200 civils essentiellement israéliennes et ont conduit à l’enlèvement de plus de 200 personnes, dont beaucoup sont toujours retenues en otage, Coopération Canada observe de près l’escalade du conflit, l’assaut contre les populations civiles, l’effondrement des systèmes humanitaires et le profond manque de respect pour le droit international et le droit humanitaire international à Gaza, en Cisjordanie et en Israël. Selon les données des Nations unies datant du 11 décembre 2023, il y a eu plus de 18 000 victimes à Gaza et près de 50 000 blessé-e-s, en plus des presque 1,9 million de personnes déplacées à l’intérieur du pays, soit environ 85 % de la population. On estime qu’environ 70 % des victimes sont des femmes et des enfants. Il y a également eu une escalade de la violence en Cisjordanie. 

Le changement de position du Canada en faveur d’un cessez-le-feu envoie un message fort à la communauté internationale : les relations bilatérales ne peuvent et ne doivent pas supplanter le droit international humanitaire et le droit international des droits de la personne. Plus important encore, cela signifie une chance de survie pour les femmes, les enfants et les jeunes qui vivent dans des conditions catastrophiques. Si la pause humanitaire du 24 au 30 novembre 2023 a permis d’accroître l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, les bombardements aveugles de zones et d’infrastructures civiles ont repris peu après. Cette reprise de la violence suggère fortement qu’un cessez-le-feu à long terme est nécessaire pour empêcher la poursuite de la tragédie de masse subie par les populations civiles palestiniennes. 

Pour réitérer notre déclaration du 13 octobre 2023, nous saluons le financement par le gouvernement du Canada de l’aide humanitaire destinée à répondre aux besoins urgents découlant de la crise dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, en Israël et dans les régions voisines. Alors que les organisations humanitaires peuvent maintenant s’attendre à reprendre bientôt leur travail pour secourir, soigner et sauver des vies humaines, le Canada devrait continuer à s’engager diplomatiquement pour assurer un cessez-le-feu durable et une paix durable à Gaza, en Cisjordanie et en Israël. 

Lancement de Contexte de l’aide humanitaire mondiale : Une analyse du paysage

Lancement de Contexte de l’aide humanitaire mondiale : Une analyse du paysage

Le Réseau d’intervention humanitaire du Canada (RIH), Nexus Cooperation et Coopération Canada sont fières de lancer Contexte de l’aide humanitaire mondiale, un nouveau rapport fournissant une analyse du paysage afin de mieux comprendre le contexte humanitaire dynamique qui façonne les opérations des organisations canadiennes. 

Alors que les besoins humanitaires dans le monde ont augmenté de façon significative au cours des dernières années, cette analyse du paysage vise à offrir un aperçu essentiel des défis et des possibilités auxquels font face les organisations humanitaires canadiennes, en soulignant l’importance de l’adaptation, de l’innovation, du financement durable et de l’engagement envers l’équité, la diversité, l’inclusion et la justice pour répondre à l’évolution des crises mondiales et avoir un impact significatif sur celles et ceux qui sont dans le besoin. Afin de faciliter les initiatives et la programmation stratégique des organisations humanitaires canadiennes, cette analyse se termine par la présentation d’une liste complète de réseaux humanitaires avec lesquels elles peuvent s’engager activement et dont elles peuvent s’inspirer. 

Deuxième réunion du Comité consultatif stratégique de l’Initiative futurs de la coopération mondiale

Deuxième réunion du Comité consultatif stratégique de l’Initiative futurs de la coopération mondiale

Notre dernière réunion du Comité Consultatif Stratégique de l’Initiative Futurs a eu lieu le 11 octobre 2023 afin de délibérer sur le progrès du projet, discuter des défis et des opportunités, et fournir des commentaires sur les résultats du projet. Ce groupe joue un rôle crucial dans la direction de l’équipe de recherche de Coopération Canada et dans la consultation sur les orientations stratégiques du projet, y compris son processus, son développement et sa mise en œuvre. Lors de la réunion, l’occasion a été donnée à la cheffe de projet, Andy Ouedraogo, de passer en revue les objectifs et la méthodologie du projet, de revoir la structure et de présenter les réalisations.

La structure, la mission et les objectifs du comité ont été réexaminés, aboutissant à une décision majeure de consolider les deux instances de gouvernance en une seule pour maximiser son efficacité. Le Comité a accepté d’intégrer le Groupe consultatif central, un sous-ensemble du Comité consultatif stratégique dont le mandat était de fournir des orientations sur les contributions et les résultats des projets. Avec ce mandat désormais attribué au Comité consultatif stratégique, le nombre de réunions passera de 3 à 5 tout au long de la durée de vie de l’Initiative Futurs.

Les membres du comité ont également participé à des discussions sur les jalons atteints depuis la réunion inaugurale. Les réalisations comprennent des activités de recherche telles que des discussions en groupe de travail, un rapport d’analyse environnementale, ainsi que des ateliers canadiens et mondiaux. L’analyse environnementale a fourni un inventaire mondial des événements et des tendances dans la coopération au développement et informe nos processus de prospective. Un atelier a été organisé avec le Réseau d’intervention humanitaire (RIH), une coalition d’organisations canadiennes travaillant dans le secteur humanitaire, pour comprendre les signaux de changement croissants et les défis émergents. De même, nous avons lancé cinq dialogues régionaux en Afrique, en Asie, dans les Caraïbes, en Amérique latine et au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pour interroger les acteur-trice-s de la société civile sur les questions émergentes, les signaux de changement, les priorités ainsi que leur vision de l’avenir de la coopération au développement. Un article de réflexion sur ce dernier point sera publié dans les semaines à venir, alors restez à l’écoute.

Le Comité a fourni des commentaires constructifs sur l’analyse environnementale entreprise dans le cadre des activités de recherche du projet, avec des recommandations sur la meilleure façon d’améliorer sa structure et de s’assurer que le rapport reste à la fois pertinent et innovant.

La réunion s’est conclue par des mentions sur ce qui est à venir, avec des actions