Acteur-trice-s, innovateur-trice-s et perturbateur-trice-s noir-e-s qui façonnent le secteur de la coopération internationale du Canada

Acteur-trice-s, innovateur-trice-s et perturbateur-trice-s noir-e-s qui façonnent le secteur de la coopération internationale du Canada

En ce Mois de l’histoire des personnes noires, Coopération Canada souhaite mettre en lumière les remarquables acteur-trice-s, innovateur-trice-s et perturbateur-trice-s noir-e-s qui façonnent le secteur de la coopération internationale du Canada.

Coopération Canada mettra en lumière des membres de son équipe et de son réseau afin d’en apprendre davantage sur leurs histoires et leurs expériences.

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Acteur-trice-s, innovateur-trice-s et perturbateur-trice-s noir-e-s qui façonnent le secteur de la coopération internationale du Canada

MHN 2024 – Entretien avec Andy Ouédraogo

Entretien avec Andy Ouédraogo, agente de recherche et de programme à Coopération Canada

 

1. Pourquoi avez-vous décidé de travailler dans le domaine de la coopération internationale et quels ont été les points forts de votre carrière ?

En grandissant, mes parents m’ont guidée, m’inspirant un engagement profond pour le service à la communauté et le leadership compatissant. Cette éducation m’a inculqué une profonde passion pour l’humanitaire et le développement. Cependant, le moment décisif qui a propulsé ma carrière dans la coopération internationale s’est produit en 2016. Lors d’un voyage de retour vers la capitale du Burkina Faso, ma famille et moi avons été confrontés à une scène d’accident pénible, l’absence d’intervention d’urgence a laissé des personnes gravement blessées en attente d’une ambulance pendant deux heures angoissantes. Ayant vécu au Canada pendant deux ans à l’époque, le contraste entre le Nord et le Sud est devenu flagrant. Cette expérience, associée à l’escalade de la crise humanitaire dans mon pays d’origine, m’a poussé à réorienter ma carrière de la gestion d’entreprise vers le développement international. Des années plus tard, c’est toujours la pierre angulaire morale de ma quête d’un monde non seulement plus sûr, mais aussi marqué par l’équité et la justice. 

 

Quels ont été les points forts de votre carrière ?

La réception du Prix Henderson pour le développement international en 2020 a marqué un tournant dans ma carrière, en reconnaissant mon rôle dans la conception d’une initiative locale pour l’aide humanitaire en cas de crise. Ce projet visait à autonomiser les femmes déplacées à l’intérieur de leur pays grâce à des programmes de formation professionnelle et d’apprentissage, en remettant en question les pratiques d’aide conventionnelles et en encourageant l’autonomie grâce à la participation des femmes déplacées à l’intérieur de leur pays à l’économie (formelle et informelle). 

Un autre moment décisif de ma carrière s’est déroulé pendant la pandémie de COVID-19, lorsque j’ai eu le privilège de travailler pour le 76e président de l’Assemblée générale des Nations unies. Pendant cette période de crise, qui a mis en évidence les disparités raciales et ethniques, en particulier avec les femmes noires qui portent un fardeau disproportionné, faire partie d’une présidence historique porteuse d’espoir a eu une signification particulière pour moi en tant que jeune femme noire, naviguant dans un paysage professionnel où la représentation reste un énorme défi. 

Enfin, alors que je réfléchis à mon rôle actuel en tant que responsable de l‘Initiative futurs de la coopération mondiale à Coopération Canada, je suis fière de contribuer à un récit plus inclusif du développement mondial. Ce projet de prospective stratégique ne favorise pas seulement l’innovation, mais souligne l’importance de la diversité pour naviguer dans les complexités du développement international et tracer collectivement de nouvelles voies vers un avenir que nous désirons tous-tes. 

 

3. What experiences have influenced your career as a Black person in the international cooperation sector? 

Tout au long de ma carrière, mes expériences en tant que professionnelle noire ont été marquées par des opportunités et des défis. Si j’ai eu la chance de participer à des initiatives favorisant la diversité et l’inclusion, le fait d’entrer dans des espaces professionnels majoritairement blancs a engendré des pressions uniques. Dans ces environnements, le poids de la représentation d’une communauté entière peut être palpable, créant un fardeau qui va au-delà des responsabilités professionnelles. J’ai parfois craint de renforcer les stéréotypes par inadvertance et j’ai subi la pression supplémentaire d’avoir un impact potentiel sur les opportunités offertes à d’autres personnes ayant les mêmes origines que moi. En outre, j’ai rencontré des cas des suppositions fondées sur mes origines ont influencé les attentes concernant mes opinions. La gestion de ces complexités met en évidence le besoin permanent d’une véritable inclusion, les individus sont valorisés pour leurs perspectives uniques plutôt que d’être accablés par des idées préconçues liées à leur identité raciale ou ethnique 

 

4. Quels sont vos espoirs pour l’avenir et quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent travailler dans la coopération internationale ?

J’aspire à un avenir marqué par une plus grande inclusivité dans le secteur de la coopération internationale. Mes espoirs portent sur le démantèlement des barrières à l’entrée, en commençant par l’élimination du travail non rémunéré, comme les stages ou les bourses d’études. La prévalence des postes non rémunérés crée un désavantage, en particulier pour les professionnels noirs qui n’ont peut-être pas les moyens financiers de s’engager dans de telles opportunités, ce qui les place dans une situation de départ inéquitable par rapport à leurs homologues. En promouvant l’équité, la diversité, l’inclusion et la justice, nous avons tous-tes la responsabilité de veiller à ce que nos initiatives s’attaquent de manière proactive à ces barrières systémiques sans être entravées par des contraintes de financement perçues. 

Enfin, pour celles et ceux qui aspirent à entrer dans le domaine de la coopération internationale, mon conseil serait de s’ancrer dans leur objectif. Bien que le voyage soit gratifiant, des défis peuvent survenir et donner des raisons de reconsidérer la situation. S’accrocher à sa motivation devient essentiel au milieu de la nature gratifiante mais potentiellement exigeante de ce parcours professionnel. 

 

 

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Déclaration sur le mois de l’histoire des personnes noires 2024

Déclaration sur le mois de l’histoire des personnes noires 2024

Alors que nous célébrons le Mois de l’histoire des personnes noires, nous, à Coopération Canada, renouvelons notre engagement envers les principes clés qui sont au cœur de notre travail : l’inclusion, l’équité et la décolonisation. Nous reconnaissons que la construction d’un monde équitable commence par la compréhension, le respect et la solidarité. Nous sommes ravi-e-s de lancer des initiatives tout au long du mois de février afin d’honorer les diverses contributions de la communauté noire à la coopération internationale canadienne, tout en poursuivant les efforts visant à démanteler les systèmes d’oppression. 

Avec plus de 100 organisations canadiennes de développement international et d’aide humanitaire parmi ses membres, Coopération Canada estime que, en tant que secteur, nous devons prendre des mesures concrètes pour s’attaquer à l’héritage des préjugés raciaux et du colonialisme dans le secteur de la coopération internationale. Nous encourageons toutes les personnes intéressées et impliquées dans la coopération internationale à s’inspirer et à se laisser guider par le Cadre sur l’antiracisme du secteur de la coopération internationale du Canada. 

Pour célébrer le Mois de l’histoire des personnes noires cette année, nous lançons une campagne numérique pour mettre en lumière les remarquables acteur-trice-s de changement, les innovateur-trice-s et les perturbateur-trice-s qui façonnent la coopération internationale du Canada. La campagne soulignera et célébrera l’impact de la communauté noire dans notre secteur.  

En 2024, Coopération Canada publiera également sa stratégie et son plan d’action en matière de lutte contre le racisme, d’équité, de diversité, d’inclusion et de justice. Après près de deux ans d’engagement et de mobilisation de la part du conseil d’administration et de l’équipe de Coopération Canada, ainsi que de l’aide d’expert-e-s, la nouvelle stratégie vise à renforcer la lutte contre le racisme dans la mise en œuvre des pratiques organisationnelles internes et dans le travail général de l’organisation. 

Coopération Canada poursuivra également les discussions avec ses membres pour réviser son Code d’éthique, en gardant à l’esprit que la décolonisation et l’antiracisme sont des pratiques qui nécessitent un engagement et des efforts personnels et organisationnels.  

Bien que nous allouions du temps à notre équipe pour réfléchir à la violence historique, aux injustices systémiques et à la résilience des communautés africaines, caribéennes et noires, nous reconnaissons que ces réflexions et ces engagements doivent aller au-delà du Mois de l’histoire des personnes noires. Nous nous réjouissons de poursuivre nos efforts de décolonisation, de démantèlement des structures historiques d’oppression, de défense de l’équité et d’amplification des voix marginalisées bien après le mois de février. 

Retour sur notre consultation sur la mise en œuvre de la Stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique

Retour sur notre consultation sur la mise en œuvre de la Stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique

Le 15 janvier 2024, Coopération Canada a collaboré avec Affaires mondiales Canada pour organiser une consultation publique sur la Stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique lancée en novembre 2022. Les objectifs de la consultation étaient de sensibiliser à la stratégie, de mobiliser la société civile canadienne dans sa mise en œuvre et de faciliter un dialogue constructif, ainsi que de préparer des événements régionaux ultérieurs. L’événement a rassemblé environ 80 participant-e-s dans les murs d’Affaires mondiales Canada et 124 autres en ligne provenant des secteurs du développement, de la philanthropie, des affaires, du gouvernement et de la diplomatie.

Après l’allocution d’ouverture de Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada, le discours d’ouverture du sous-ministre délégué des Affaires étrangères, Christopher MacLennan, et le débat d’expert-e-s ont permis aux participant-e-s de saisir l’importance cruciale de la région indo-pacifique pour le Canada et le rôle que les acteur-trice-s canadien-ne-s peuvent jouer dans cet environnement géopolitique complexe. M. MacLennan a planté le décor en présentant la stratégie comme une approche intégrée visant à accroître la présence du Canada et à renforcer les partenariats dans la région afin de protéger et de promouvoir efficacement les intérêts canadiens. Il a fait remarquer que l’essor de la région indo-pacifique peut générer d’importants avantages locaux et stimuler la croissance économique dans tout le Canada. Le sous-ministre a également reconnu l’importance des organisations de la société civile dans la mise en œuvre de la stratégie, notant que nombre d’entre elles attendent un retour sur leur soumission à l’appel à notes conceptuelles 2023 pour améliorer la gouvernance inclusive, promouvoir et protéger les droits de la personne, et faire progresser l’égalité des genres à l’appui d’une croissance économique durable et inclusive dans la région indo-pacifique.

Engaging Canadians in the IPS_Cooperation Canada

Après le discours d’ouverture, une table ronde, animée par Odette McCarthy, directrice générale d’Equitas et membre du conseil d’administration de Coopération Canada, a mis en lumière l’interconnexion des cinq objectifs stratégiques de la stratégie. Vincent Rigby, Slater Family Professor of Practice à la Max Bell School of Public Policy de l’Université McGill, a fait part de ses réflexions sur la paix et la sécurité, soulignant que la stabilité dans la région indo-pacifique est essentielle à la stabilité mondiale et que le Canada pourrait avoir du mal à maintenir une présence significative dans une région qui compte de nombreux points chauds en matière de sécurité. Trevor Kennedy, vice-président du commerce et de la politique internationale du Conseil canadien des affaires, s’exprimant sur le deuxième objectif stratégique de la stratégie, à savoir développer le commerce, l’investissement et la résilience de la chaîne d’approvisionnement, a souligné les opportunités qu’offre la région indo-pacifique aux entreprises canadiennes. Emrul Hasan, vice-président, Programmes mondiaux, CARE Canada, a apporté une perspective de solidarité en soulignant comment les organisations de la société civile favorisent les liens et les partenariats entre les personnes en investissant dans des programmes d’autonomisation des femmes et de réduction de la pauvreté. Représentant les diplomates de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) au Canada, Mme. Quynh Tran, cheffe du bureau commercial de l’ambassade du Viêt Nam, a établi des liens importants entre les droits de la personne, la responsabilité des entreprises et la durabilité de l’environnement, autant de considérations importantes pour les entreprises canadiennes et celles de l’ANASE. S’exprimant sur le cinquième objectif stratégique de la stratégie, le Canada en tant que partenaire actif et engagé de l’Indo-Pacifique, M. A.W. Lee, directeur du commerce international inclusif à la Fondation Asie-Pacifique du Canada, a fait part de certaines orientations prises par la Fondation pour présenter le Canada comme une opportunité pour les pays de l’Indo-Pacifique, notamment en renforçant sa présence dans la région.

Après cette riche discussion, les participant-e-s ont eu l’occasion de se concentrer sur le troisième objectif stratégique de la stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique, à savoir investir dans les personnes et les relier. Ils ont abordé ce thème en petits groupes, ce qui a permis de mieux cibler les conversations et d’approfondir les liens entre cet objectif stratégique et les quatre autres, à savoir la paix et la sécurité, le commerce et l’investissement, la durabilité et les partenariats.

Dans son discours de clôture, Patricia Peña, sous-ministre adjointe chargée des partenariats et des opérations de développement international à Affaires mondiales Canada, a réaffirmé l’importance des partenariats pour la fourniture efficace de l’aide internationale à l’échelle mondiale. C’est un domaine dans lequel les OSC canadiennes ont fait preuve et continuent de faire preuve d’excellence, d’intégrité et d’innovation. C’est également la raison pour laquelle Coopération Canada s’engage à poursuivre son dialogue avec Affaires mondiales sur les stratégies régionales et leur alignement sur le programme féministe du Canada.

Un rapport de consultation plus complet sera publié dans les prochains mois et servira de tremplin aux tables de consultation régionales qui seront organisées plus tard cette année par les conseils provinciaux pour la coopération internationale, c’est-à-dire l’Association Québécoise des Organismes de Coopération Internationale (AQOCI), le British Columbia Council for International Cooperation (BCCIC), et l’Ontario Council for International Cooperation (OCIC). Restez donc à l’écoute !

Coopération Canada remercie de nombreuses personnes et organisations pour leur soutien à cette consultation. Nous n’aurions pas pu le faire sans vous !

Asia Pacific Foundation Business Council of Canada, Canada-ASEAN Business Council, Canadian Red Cross (CRC), CARE Canada, Embassy of Vietnam in Canada, FinDev, Mennonite Central Committee (MCC), International Justice Mission (IJM), Ontario Council for International Cooperation (OCIC ), The Equality Fund Trade Facilitation Office Canada (TFO), UPA Développement international (UPA DI), Vincent Rigby, World Accord

Un regard neuf sur la nouvelle année

Un regard neuf sur la nouvelle année

En 2023, les inégalités et les injustices que beaucoup d’entre nous s’efforcent d’atténuer se sont aggravées dans de nombreuses régions du monde. Les conflits, l’aggravation de l’insécurité alimentaire, l’instabilité économique mondiale, les effets dévastateurs de la crise climatique et les attaques contre les droits des femmes, les droits de la personne, l’espace civique et la démocratie sont quelques-uns des problèmes critiques que les membres de Coopération Canada, en collaboration avec leurs partenaires, se sont efforcés de résoudre.  

Soutenir nos membres dans ces efforts est au cœur de ce que nous faisons à Coopération Canada. En 2023, nous avons été ravi-e-s de franchir le cap des 100 membres et d’accueillir plusieurs nouveaux membres dans notre réseau ! 

Je suis très reconnaissante au conseil d’administration de Coopération Canada pour son dévouement et ses conseils au cours de la dernière année. Je suis également profondément inspirée par le travail de l‘équipe de Coopération Canada, qui poursuit son important travail de collaboration, de rassemblement, de plaidoyer et de soutien à nos membres et partenaires afin de contribuer à un monde plus juste, plus sûr et plus durable. 

Alors que nous nous tournons vers 2024, j’ai le plaisir de partager certaines des priorités de Coopération Canada pour l’année à venir. Nous voulons voir le Canada s’engager dans cette période d’instabilité et d’incertitude mondiales et faire sa part pour soutenir la paix, la prospérité et la justice. Nous savons également que l’heure est au bilan pour celles et ceux d’entre nous qui travaillent dans le domaine de la coopération internationale et que nous devons prendre des mesures pour remédier aux déséquilibres de pouvoir qui existent depuis longtemps dans le système de coopération internationale. Nous croyons profondément au rôle important que la société civile et les organisations canadiennes jouent pour rendre le monde meilleur, et nous voulons soutenir l’innovation et le changement pour renforcer notre impact collectif.  Et nous sommes prêt-e-s à aider les membres de Coopération Canada à faire le travail organisationnel difficile qui leur permettra d’être résilients et pertinents aujourd’hui et à l’avenir.  

Promouvoir un leadership canadien audacieux à l’échelle mondiale 

En 2024, nous continuerons à nous engager auprès des parlementaires canadien-ne-s et du gouvernement canadien pour faire pression en faveur d’un leadership mondial canadien audacieux en matière de coopération internationale. Nous sommes impatient-e-s d’échanger avec de nombreux-ses parlementaires sur le travail de la coopération internationale canadienne, qui sauve et change des vies, lors de la Journée de la Colline de la Semaine du développement international, en février 2024. Nous faisons pression pour que le gouvernement canadien réponde aux immenses besoins mondiaux et tire parti de l’expertise canadienne en matière d’aide internationale, grâce à des engagements nouveaux et supplémentaires dans le budget fédéral de 2024. 

Nous avons commencé à élaborer des stratégies pour influencer la présidence canadienne du G7 en 2025 et nous travaillons activement pour être bien préparé-e-s pour les prochaines élections fédérales. Nous continuerons à travailler avec Affaires mondiales Canada pour améliorer l’efficience et l’efficacité de leurs partenariats avec la société civile, notamment par le biais de l’important processus de transformation des subventions et des contributions. Enfin, nous poursuivrons notre important travail de suivi et d’analyse des principales tendances de l’aide internationale canadienne et de l’action humanitaire mondiale. 

Changement de pouvoir dans la coopération internationale 

À Coopération Canada, nous nous sommes engagé-e-s à déplacer le pouvoir dans la coopération internationale. Cela signifie que nous prenons nous-mêmes des mesures en tant qu’organisation, notamment par la mise en œuvre de notre nouvelle Stratégie et plan d’action contre le racisme, pour l’équité, la diversité, l’inclusion et la justice (2023-2026), et que nous soutenons nos membres pour qu’ils fassent de même. L’important travail du Centre de l’anti-racisme en coopération (ARC) se poursuivra en 2024. Gardez un œil sur les moyens de s’engager pendant le Mois de l’histoire des personnes noires en février et jetez un coup d’œil au dernier rapport annuel du Centre de l’ARC. Nous travaillons également avec nos membres pour faire de réels progrès dans l’opérationnalisation de nos efforts collectifs sur la localisation, y compris en s’engageant et en influençant Affaires mondiales Canada et les coalitions mondiales axées sur le déplacement du pouvoir. La nécessité de répondre aux implications historiques et actuelles de l’histoire coloniale du Canada reste au centre de nos préoccupations. Nous travaillerons davantage en tant qu’équipe de Coopération Canada, et avec nos membres, pour prendre des mesures significatives en faveur de la réconciliation avec les peuples autochtones.  

Promouvoir l’innovation et l’impact de la société civile 

Notre passionnant travail de prospective stratégique, mené dans le cadre de notre Initiative futurs, est en plein essor et nous aidera à anticiper et à aborder les nouvelles tendances qui façonneront la coopération internationale. Le Réseau d’intervention humanitaire a une année stratégique importante devant lui et continuera à travailler dur pour renforcer l’impact de l’action humanitaire canadienne.  Notre groupe de travail sur les financements innovants, récemment dynamisé, se connecte, partage et apprend comment tirer le meilleur parti des financements innovants dans la coopération internationale. Et nous sommes impatient-e-s de voir ce que l’année nous réserve pour Societés résilientes, le nouveau centre pour les activistes de la société civile en exil que nous sommes en train d’incuber à Coopération Canada.  

Soutenir la résilience organisationnelle 

Coopération Canada continuera d’aider ses membres à améliorer leur résilience organisationnelle et leur impact.  Nous sommes encouragé-e-s de voir que le Groupe de travail des directeur-trice-s financier-ère-s et le Groupe de travail sur les ressources humaines de Coopération Canada vont de mieux en mieux, et que les personnes jouant ces rôles importants au sein de nos membres ont la possibilité d’apprendre les un-e-s des autres et de se soutenir mutuellement. Nous sommes ravi-e-s de lancer l’outil d’évaluation organisationnelle de la LEFP de Digna pour la troisième année consécutive, en travaillant avec les membres et les partenaires pour maintenir l’élan de nos efforts collectifs sur la prévention dans le cadre de la coopération internationale.   

Nous travaillerons avec d’autres acteur-trice-s du secteur caritatif canadien pour mettre en lumière l’immense impact des organisations caritatives canadiennes et plaider en faveur d’un environnement favorable pour nous. Nous savons que la diversification du financement est une priorité essentielle pour nos membres, et nous chercherons à soutenir les efforts créatifs et novateurs visant à diversifier les sources de revenus de nos membres, notamment en renforçant nos liens avec le secteur philanthropique canadien. 

À Coopération Canada, nous croyons sincèrement que nous sommes plus fort-e-s lorsque nous travaillons ensemble. Restez à l’écoute, par le biais de notre infolettre, de LinkedIn et de X, pour vous tenir au courant des possibilités de collaboration avec nous en 2024. Un moment clé sera notre deuxième Festival futurs de la coopération internationale, qui aura lieu du 8 au 10 octobre 2024 au Centre national des arts à Ottawa. Nous espérons que vous vous joindrez à nous! 

Il ne fait aucun doute que le monde est plus incertain et plus complexe qu’il y a dix ans, et que nous nous dirigeons vers une période d’instabilité pour le monde, et pour les organisations canadiennes de coopération internationale qui opèrent en son sein. Cette période sera porteuse de défis. Mais elle offrira aussi des opportunités. Et cela devrait nous pousser à adopter l’innovation et le changement. 

Je suis optimiste quant aux résultats que nous pouvons obtenir en travaillant ensemble.  Je me réjouis de collaborer avec nos membres et nos partenaires au cours de l’année à venir !