Coopération Canada félicite les libéraux pour leur victoire aux élections de 2021

Coopération Canada félicite les libéraux pour leur victoire aux élections de 2021

Ottawa, le 21 septembre 2021 – Coopération Canada félicite le Parti libéral du Canada pour avoir remporté les élections fédérales de 2021, donnant lieu à un gouvernement libéral minoritaire. La communauté canadienne de la coopération internationale se réjouit de continuer à travailler avec le gouvernement fédéral afin de s’assurer que nous pouvons nous attaquer efficacement aux grands défis mondiaux tels que la crise climatique, la pandémie de la COVID, l’insécurité et la protection des droits de la personne et de l’égalité entre les genres. 

Pendant la campagne de 36 jours de l’élection surprise, Coopération Canada a envoyé un sondage aux partis pour aider à comprendre la position des candidat-e-s politiques sur les questions de coopération internationale et de politique étrangère. Nous avons reçu des réponses de six partis, dont le Parti libéral du Canada. 

Dans leur réponse, les libéraux ont promis de continuer à défendre l’égalité entre les genres sur la scène mondiale en renforçant le potentiel de la Politique d’aide internationale féministe (PAIF) et en augmentant chaque année l’aide au développement international jusqu’en 2030 afin de contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Les libéraux ont également promis de continuer à lutter contre la pandémie mondiale de la COVID en respectant les engagements pris par le gouvernement précédent dans le cadre de l’initiative mondiale de partage des vaccins COVAX, à savoir faire don d’au moins 200 millions de doses de vaccin d’ici la fin de 2022 à des groupes touchés de manière disproportionnée par la pandémie, et investir 5,3 milliards de dollars dans le financement climatique pour soutenir une reprise verte après la COVID-19. 

« Nous avons hâte de continuer à travailler avec le gouvernement du Canada et le ministre du Développement international, afin de contribuer à un monde plus juste et plus durable pour tous », a déclaré Nicolas Moyer, PDG de Coopération Canada. « Notre secteur partage de nombreuses priorités mises en avant par le parti libéral et se réjouit d’aider le Canada à réaliser son plein potentiel pour une politique d’aide internationale féministe efficace et impactante ». 

Consultez ici toutes les réponses des partis fédéraux à notre enquête électorale 

Coopération Canada remercie tous les partis pour leur participation au discours politique canadien et à la démocratie, notamment leur réponse à notre enquête auprès des partis. Cela nous est utile, ainsi qu’à nos membres, afin de mieux comprendre la plateforme et les priorités de chaque parti en matière de coopération internationale et de politique étrangère. 

Coopération Canada rassemble et défend les organisations humanitaires et de développement international du Canada en réunissant les leaders du secteur, en influençant les politiques et en renforçant les capacités. Ensemble, nous travaillons avec des partenaires à l’intérieur et à l’extérieur du Canada pour bâtir un monde plus juste, plus durable et plus sûr. 

 

Contact média 

Kat Guerin, Gestionnaire des communications 

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L’Afghanistan fait la une des journaux, mais la politique étrangère est exclue du débat en anglais des chefs.

L’Afghanistan fait la une des journaux, mais la politique étrangère est exclue du débat en anglais des chefs.

Au cours du long week-end de la Fête du Travail, le Groupe de diffusion des débats a annoncé les thèmes des débats officiels des chefs fédéraux qui auront lieu mercredi et jeudi soirs cette semaine. La politique étrangère et tout ce qu’elle englobe est manifestement absente du débat en anglais. 

Tout au long de la campagne, les chefs ont pris des engagements importants en matière de logement abordable et de soins de santé; des domaines de politique qui relèvent de la compétence des provinces. Contrairement à ces questions, la politique étrangère, notamment toutes ses facettes en matière de commerce, de développement international, de santé mondiale, de défense et d’immigration, relève uniquement du gouvernement fédéral. Dans le seul débat officiel qui se tiendra en anglais, les chefs doivent être interrogés sur les nombreuses questions cruciales de politique étrangère qui continuent à ébranler les Canadiens et les Canadiennes tout au long de la campagne. 

Pendant des semaines, l’Afghanistan a fait la une des journaux, mettant en lumière les leaders communautaires, les travailleurs humanitaires et les défenseurs des droits des femmes qui ont travaillé aux côtés des Canadien-ne-s pour construire un avenir pour leur pays dont ils pourraient être fiers. Les chefs de tous les partis politiques doivent faire preuve de transparence quant à leur plan pour la région, à la responsabilité du Canada envers les nombreuses personnes laissées de côté et à la manière dont l’expérience de l’Afghanistan devrait façonner la politique étrangère canadienne dans les décennies à venir. 

Au moment où ces histoires disparaissent des journaux, il est essentiel de ne pas les oublier. Cela est également vrai pour les milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas encore reçu de vaccin contre la COVID-19. À l’heure où les Canadien-ne-s sont aux prises avec une quatrième vague croissante de la pandémie, il est clair que nous ne pourrons pas mettre fin à la COVID-19 ici tant que nous n’y mettrons pas fin partout.  Pourtant, aujourd’hui, moins de 2 % des personnes vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire ont été vaccinées. Cette statistique indique que nous sommes loin d’avoir terminé notre lutte contre ce virus.  L’approche du Canada en matière de politique étrangère jouera un rôle important pour mettre fin à la menace des nouvelles variantes et préserver notre relance économique. 

Notre relance mondiale après la COVID-19, et le risque de perdre deux décennies de progrès sur les droits des femmes en Afghanistan ne sont que quelques-unes des conversations mondiales importantes qui ne peuvent être balayées sous le tapis. Inclure la politique étrangère dans le débat en français est une étape importante, mais ce n’est tout simplement pas suffisant. En 2019, plus de 14 millions de Canadien-ne-s ont suivi le débat en anglais, contre 5 millions de téléspectateurs pour le débat en français. Les chefs doivent rendre des comptes aux Canadien-ne-s dans les deux langues officielles. Dans l’état actuel des choses, la majeure partie du pays n’entendra pas les plans des partis concernant un pilier central de la responsabilité fédérale. 

Nicolas Moyer, Directeur général de Coopération Canada, déclare : « Les débats sont importants pour notre démocratie. Ils devraient avoir de l’importance, mais ils ne peuvent pas en avoir lorsque des questions majeures sont écartées. C’est pourquoi nous nous sommes joints à de nombreuses associations dans le domaine de la politique étrangère depuis le début des élections pour demander à la commission des débats d’inclure la politique étrangère comme thème de débat. Notre pays et notre monde étant à un tournant, le plan du Canada pour son rôle dans le monde n’a jamais été aussi important. » 

Lors de cette élection, donnons à nos chefs l’occasion d’avoir une conversation honnête avec les Canadien-ne-s sur notre avenir mondial en mettant la politique étrangère à l’ordre du jour.