Lancement de Sociétés résilientes

Lancement de Sociétés résilientes

29 novembre 2023, Ottawa – À une époque où les droits de la personne et la démocratie sont menacés dans de nombreuses régions du monde, Coopération Canada est fière de participer au lancement de Sociétés résilientes, un nouveau centre dirigé par des activistes qui offre du soutien et crée des espaces pour les défenseurs des droits de la personne et de la démocratie, les activistes de la société civile et les praticien-ne-s du monde entier afin de s’unir, d’innover et de défendre les droits de la personne. Le lancement aura lieu le 30 novembre 2023 au Centre mondial du pluralisme à Ottawa.

L’événement de lancement sensibilisera aux défis et aux opportunités auxquels sont confrontés les défenseurs des droits de la personne et les activistes de la société civile dans les pays où les espaces civiques sont fermés et répressifs, soulignera les opportunités stratégiques de collaboration et d’engagement entre les activistes de la diaspora des espaces fermés et répressifs maintenant basés au Canada et d’autres dans le monde entier, et présentera la vision, les ambitions et les priorités de Sociétés résilientes.

Le lancement réunira des personnalités de premier plan dans le domaine des droits de la personne et de la démocratie, dont Maiwand Rahyab, expert en espaces civiques en Afghanistan et fondateur et directeur général de Sociétés, et Muzna Dureid, éminente militante des droits de la personne en Syrie. Les deux sont basé-e-s au Canada.

« En encourageant la résilience, l’action et la collaboration des militant-e-s de la démocratie et des droits de la personne issu-e-s d’espaces fermés et répressifs, y compris celles et ceux qui sont actuellement basé-e-s au Canada, Sociétés résilientes cherche en fin de compte à contribuer à la création d’espaces civiques ouverts, résilients et dynamiques, exempts de peur et de répression », a déclaré Maiwand Rahyab, fondateur et directeur général de Sociétés résilientes.

Parmi les autres orateur-trice-s invité-e-s au lancement figurent Anita Vandenbeld, secrétaire parlementaire du ministre du Développement international, Ketty Nivyabandi, secrétaire générale d’Amnesty International Canada, Meredith Preston McGhie, secrétaire générale du Centre mondial du pluralisme, Julie Delahanty, présidente et directrice générale du Centre de recherches pour le développement international, Tara Denham, directrice générale des droits humains, des libertés et de l’inclusion à Affaires mondiales Canada, Chris Eaton, directeur général de l’Entraide universitaire mondiale du Canada, et Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada.

« À une époque où les droits de la personne et l’espace civique sont menacés dans tant de régions du monde, Coopération Canada est honorée de jouer un petit rôle dans le lancement de cette initiative ambitieuse », a déclaré Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada. « En tant que coalition d’organisations de la société civile, nous croyons en l’importance de soutenir les droits de la personne, l’espace civique et la démocratie, et nous sommes ravi-e-s de soutenir le travail important d’activistes courageux-euses au Canada et dans le monde entier. »

 

À propos de Sociétés résilientes

Sociétés résilientes est une plateforme dirigée par des activistes qui soutient et crée des espaces pour les réseaux locaux de défenseurs des droits de la personne et de la démocratie, les activistes et les praticien-ne-s de la société civile afin qu’ils/elles puissent s’unir, innover et plaider contre la fermeture des espaces civiques. Sociétés résilientes s’appuie sur la culture canadienne de la diversité et du pluralisme, ainsi que sur la générosité avec laquelle le Canada soutient et accueille les militant-e-s en danger, et la traduit en programmes et projets organiques, novateurs et axés sur le militantisme, qui soutiennent le travail des militant-e-s en exil et des militant-e-s dans les espaces civiques réprimés. En renforçant la résilience, la voix et l’action, et en améliorant la crédibilité et la pertinence des militant- e-s de la société civile et des défenseurs des droits de la personne dans les espaces fermés, Sociétés résilientes contribue à inverser le recul de la démocratie et le rétrécissement de l’espace civique.

Sociétés résilientes est hébergé par Coopération Canada pour sa période d’incubation.

 

À propos de Coopération Canada

Coopération Canada rassemble les organisations canadiennes de développement international et d’aide humanitaire et défend leurs intérêts en réunissant les leaders du secteur, en influençant les politiques et en renforçant les capacités. Ensemble, nous travaillons avec des partenaires à l’intérieur et à l’extérieur du Canada pour construire un monde équitable, sûr et durable pour tous-tes.

 

Contact de presse

Gabriel Karasz-Perriau

Gestionnaire des communications

Coopération Canada

(514) 945-0309

[email protected]

Le Budget 2023 compromet la position du Canada dans le monde, le gouvernement revenant sur ses engagements en matière d’aide, déclare une coalition d’ONG

Le Budget 2023 compromet la position du Canada dans le monde, le gouvernement revenant sur ses engagements en matière d’aide, déclare une coalition d’ONG

Ottawa, 28 mars 2023 : Le gouvernement canadien n’a pas tenu sa promesse d’augmenter l’aide étrangère chaque année, alors que les besoins sont énormes à l’échelle mondiale. Dans le cadre du budget fédéral 2023, le gouvernement a refusé d’annoncer de nouveaux investissements dans des programmes d’aide internationale.

La coalition de 90 ONG, représentant un large éventail de groupes de développement, humanitaires et de plaidoyer, a déclaré que par rapport au budget de 2022, le financement global de l’aide internationale a été réduit de 1,3 milliard de dollars, soit une réduction de 15 %. La décision du gouvernement de réduire l’aide étrangère intervient alors que le monde est confronté à de multiples crises liées aux changements climatiques, à la faim, aux conflits et à l’érosion des droits de la personne et des valeurs démocratiques.

« Le mot du jour est ‘compromettre’ », a déclaré Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada, qui représente plus de 95 groupes d’aide travaillant dans le domaine du développement et de l’aide humanitaire dans des pays du monde entier. « Ce budget compromet la position du Canada dans le monde, il compromet les progrès en matière de développement et il compromet notre sécurité. À l’heure où le monde est confronté à des crises mondiales de plus en plus graves, les Canadien-ne-s attendent de leur gouvernement qu’il s’engage à faire preuve d’un leadership mondial audacieux. Ce budget ne répond pas à ces attentes. »

Au cours des derniers mois, une campagne soutenue par le secteur de l’aide a incité le gouvernement à donner la priorité aux engagements financiers en faveur des programmes de promotion de l’égalité des genres, de l’éducation, de la sécurité alimentaire et de la justice sociale.

Dans une lettre adressée à la ministre des Finances Chrystia Freeland en février 2023, plus de 75 organismes d’aide ont souligné l’importance de l’aide étrangère en tant qu’investissement intelligent dans la sécurité et la prospérité mondiales. Ils ont demandé au gouvernement de s’engager à une augmentation prévisible sur trois ans pour atteindre 10 milliards de dollars d’ici 2025. Le budget 2023 manque de clarté et de prévisibilité quant à la manière dont le gouvernement augmentera chaque année son enveloppe d’aide étrangère.

Elise Legault, de la campagne ONE, a ajouté : « Le Canada a été là pour l’Ukraine, mais il ne faut pas laisser tomber les autres pays. Le budget d’aujourd’hui ne répond non seulement pas aux besoins, mais menace les progrès accomplis jusqu’à date. Nous avons promis au monde d’augmenter l’aide internationale chaque année et, au lieu de cela, il y a une réduction de 15 % en pleine crise alimentaire mondiale et alors que les pays croulent sous les effets des changements climatiques. Ce n’est pas le leadership dont les Canadien-ne-s ou le monde ont besoin. »

La coalition de groupes d’aide a déclaré qu’elle espérait que des fonds supplémentaires seraient accordés plus tard dans l’année, car ce budget n’a manifestement pas annoncé de nouveaux investissements. Par exemple, le gouvernement a indiqué son intention de renouveler ses investissements historiques pour l’éducation des filles dans le monde entier, faits lors du G7 à Charlevoix en 2018. Sans cet investissement renouvelé, quatre millions de filles et de jeunes femmes dans le monde se retrouveront avec un avenir incertain, car les projets d’éducation soutenus par le Canada prendront fin dans les mois à venir.

« Le Canada a été un champion des droits des femmes et des filles, mais la Politique d’aide internationale féministe est une promesse vide si le Canada ne la soutient pas par des actions et des ressources concrètes », a déclaré Julia Anderson de CanSFE, une coalition d’organisations travaillant sur la santé et les droits des femmes et des enfants. « À l’heure où le monde entier demande au Canada d’agir et de concrétiser la vision et le leadership qu’il a promis, ce gouvernement a choisi de se retirer. »

 

Informations sur les contacts :

Louis Bélanger – Bigger than our Borders – 613-265-4417

Sabrina Grover – One Campaign – 403-614-6498

Gabriel Karasz-Perriau – Coopération Canada – 514-945-0309

Charmaine Crockett – CanSFE – 613-863-9489

 

Note : La coalition d’agences d’aide représente un large groupe d’organisations de la société civile travaillant dans le domaine du plaidoyer, de l’éducation, développement économique, de la santé des femmes et des enfants, de la sécurité alimentaire, de la nutrition, de l’égalité des genres et des droits de la personne. Le groupe comprend :

Action Canada for Sexual Health and Rights

Action Against Hunger

ACTED Canada 

Alternatives

Adventist Development and Relief Agency (ADRA)

AidWatch Canada

Alberta Council for Global Cooperation

Atlantic Council for International Cooperation

Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI)

Bigger Than Our Borders

Bright Hope for Tomorrow

British Columbia Council for International Cooperation (BCCIC)

CAMFED Canada

Canadian Association for the Study of International Development (CASID)

Canadian Feed the Children

Canadian Foodgrains Bank

Canadian Lutheran World Relief 

Canadian Network for Neglected Tropical Diseases

Canadian Partnership for Women and Children’s Health

Canadian Women for Women in Afghanistan

CARE Canada 

Centre d’étude et de coopération internationale (CECI)

Children Believe

Coady Institute

CODE

Collaboration Santé International 

Cooperation Canada

Cooperative Development Foundation of Canada

Crossroads International

Cuso International

Développement international Desjardins (DID)

Development and Peace-Caritas Canada

Dignity Network Canada

Egale Canada

Engineers Without Borders Canada

Equality Fund

Equitas – International Centre for Human Rights Education

Farm Radio International

Fondation Paul Gérin-Lajoie

Food for the Hungry Canada

Global Citizen

Global Disciples Canada

Grandmothers Advocacy Network

Health Partners International Canada

Human Concern International

Humanité & Inclusion

Hungry For Life International 

iDE Canada

Inter Pares

International Council of AIDS Service Organizations (ICASO)

International Teams Canada

Islamic Relief Canada

Jane Goodall Institute of Canada

Journalists for Human Rights (JHR)

KAIROS Canada

Kentro Christian Network

Lawyers Without Borders CanaAda

Manitoba Council for International Cooperation

Mary’s Meals Canada

Médecins du Monde Canada

Medical Herstory

Mennonite Central Committee Canada 

Mennonite Economic Development Associates (MEDA)

Mission inclusion

Never Again International – Canada

Northern Council for Global Cooperation

ONE Canada

Ontario Council for International Cooperation

Opportunity International Canada

Oxfam Canada

Oxfam-Québec

Partners In Health Canada

Penny Appeal Canada

Plan International Canada

Presbyterian World Service & Development

Primate’s World Relief and Development Fund

Public Service Alliance of Canada- Alliance de la Fonction publique du Canada

RÉFIPS, région des Amériques

Right To Play International

Results Canada

Salanga 

Santé Monde 

Saskatchewan Council for International Cooperation

Save the Children 

SeedChange

Seva Canada

SOCODEVI

SOS Children’s Villages Canada

SUCO

Tearfund Canada

The United Church of Canada 

Unité de santé internationale de l’Université de Montréal

UPA Développement international

Veterinarians without Borders Canada

VIDEA

WaterAid Canada

War Child Canada

The Wellspring Foundation for Education

World Accord

World Hope International (Canada)

World Renew

World Wide Hearing

World University Service of Canada

World Vision Canada

La coalition #AidforAfghanistan regroupant 18 organisations répond au plan du gouvernement qui vise à modifier le Code criminel

La coalition #AidforAfghanistan regroupant 18 organisations répond au plan du gouvernement qui vise à modifier le Code criminel

OTTAWA, ONle 9 mars 2023  – Aujourd’hui, le gouvernement du Canada a présenté le projet de loi C-41 qui modifie le Code criminel afin de permettre aux organismes d’aide canadiens de fournir une aide humanitaire en Afghanistan sans craindre de poursuites criminelles. Il s’agit d’une étape cruciale pour protéger la capacité des organisations humanitaires de fournir une aide neutre et impartiale en Afghanistan et dans le cadre d’autres crises complexes.

Cette mesure permettra au Canada de mieux s’aligner sur d’autres pays comme l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis. En réponse au dépôt de ce projet de loi, la coalition #AidforAfghanistan, qui regroupe 18 organisations canadiennes de premier plan, a fait cette déclaration :

« Nous nous réjouissons de l’annonce faite aujourd’hui par le gouvernement du Canada. Nous sommes encouragés par le fait que cette avancée appuiera la nécessité pour les organisations humanitaires de mener des opérations non seulement en Afghanistan, mais aussi dans des contextes semblables.

L’annonce d’aujourd’hui est un pas important dans la bonne direction en vue de trouver une solution permanente pour les innombrables familles, femmes et enfants afghans qui comptent sur l’aide internationale pour survivre.

Nous avons hâte d’engager un dialogue constructif et de collaborer avec toutes les parties concernées au cours des prochaines semaines pour veiller à ce que ces modifications soient adoptées de façon efficace afin de permettre aux Canadiens de fournir une aide humanitaire essentielle au peuple afghan et à d’autres pays faisant face à un contexte semblable.

Dans le cadre de la campagne #AidforAfghanistan, nous nous sommes employés à sensibiliser les gens aux répercussions des obstacles réglementaires et à leur effet paralysant. De telles restrictions nous ont empêchés d’apporter une aide vitale aux personnes les plus vulnérables pendant cette crise humanitaire qui s’enlise en Afghanistan. Reconnaissant la nécessité de permettre l’acheminement d’une aide humanitaire vitale en Afghanistan, près de 10 000 Canadiens ont écrit à leur député local, au premier ministre et aux ministres des Affaires étrangères, du Développement international, de la Justice et de la Sécurité publique.

Au cours des huit derniers mois, nous avons travaillé avec des juristes, des Canadiens d’origine afghane et des organisations de femmes pour engager un dialogue constructif avec tous les partis, qui ont tous affirmé leur engagement à veiller à ce que la loi soit modifiée pour permettre aux organisations canadiennes d’aider le peuple afghan.

Avec l’annonce d’aujourd’hui, nous sommes impatients de continuer à travailler avec tous les partis à la Chambre des communes pour veiller à ce que la solution permette une définition des activités qui soit suffisamment large pour englober les programmes ciblant un sexe en particulier, y compris l’éducation et les soins de santé pour les filles, la nourriture, le logement, les vêtements et les droits de la personne. Nous demandons également à toutes les parties de collaborer pour que cette solution se concrétise rapidement.

La situation humanitaire en Afghanistan est catastrophique en ce moment. Plus de la moitié de la population a besoin d’aide humanitaire et il y a un grave manque de nourriture, de médicaments et de fournitures essentielles. Cette situation a eu de graves répercussions, notamment une augmentation du nombre de mariages d’enfants et de personnes qui prennent des mesures extrêmes pour survivre. Les Afghans ont besoin d’aide humanitaire, et ce, dès maintenant.

L’investissement du Canada en Afghanistan au cours des deux dernières décennies a contribué à d’immenses progrès, en particulier en matière d’égalité entre les sexes. Le Canada appuie depuis longtemps l’Afghanistan et les Afghans et les Canadiens sont particulièrement préoccupés par les femmes et les enfants, de plus en plus vulnérables depuis 19 mois.

La modification législative proposée aujourd’hui représente une première étape cruciale pour veiller à ce que l’héritage du Canada en Afghanistan se poursuive dans cet esprit de soutien et d’engagement. Elle permet aux organisations canadiennes et aux millions de personnes de partout au Canada qui nous appuient de fournir une fois de plus aux collectivités, aux femmes et aux enfants afghans l’aide dont ils ont désespérément besoin. »

Renseignements: Pour toute demande de renseignements médias, veuillez communiquer avec :

  1. Croix-Rouge canadienne : (1 877 599-9602)
  2. Islamic Relief Canada : Reyhana Patel, [email protected]
  3. Save the Children : Tiffany Baggetta, [email protected]
  4. Vision Mondiale Canada : Lisa Baldock, [email protected]
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Coopération Canada présente le Festival futurs de la coopération internationale

Coopération Canada présente le Festival futurs de la coopération internationale

  Mercredi 12 octobre 2022 (Ottawa) – Coopération Canada est heureuse de présenter le Festival futurs de la coopération internationale au Centre Shaw, situé sur le territoire non cédé et non soumis de la Nation algonquine Anishinaabe, connue sous le nom colonial d’Ottawa, au Canada, du 17 au 20 octobre 2022.  Le festival réunira plus de 300 acteur-trice-s du changement du Canada et du monde entier pour examiner les tendances et les perturbateurs qui façonnent l’avenir de la coopération internationale. Les sessions porteront sur l’avenir du système humanitaire, la crise de la faim dans le monde, le féminisme intersectionnel, la justice climatique, la décolonisation du développement, la démocratie, les droits de la personne et les financements innovants.  À l’heure où la collision entre la COVID-19, les conflits et les crises climatiques a fait reculer le monde de plusieurs décennies en matière de pauvreté, où la guerre de la Russie contre l’Ukraine a entraîné des mouvements massifs de population, où le monde est confronté à une crise alimentaire mondiale et où l’on assiste à une résurgence des forces antidémocratiques et anti-droits dans le monde, ces conversations sont plus importantes que jamais.  Les conférencier-ère-s et les participant-e-s viendront de la société civile, du gouvernement, du parlement, du monde universitaire, du monde des affaires et de la philanthropie.   Le festival en un coup d’œil  Le Festival futurs de la coopération internationale sera une conférence en personne. Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada, explique :   « Nous avons entendu de la part de nos membres, des représentant-e-s des gouvernements, des partenaires de la société civile et d’autres acteurs de l’écosystème de la coopération internationale qu’il existe un fort désir de se réunir en personne, pour reconnecter, désapprendre, visualiser et s’impliquer sur l’avenir de la coopération internationale. Nous sommes ravi-e-s d’accueillir des centaines de personnes à ce festival, pour s’engager avec de nouvelles idées, établir de nouvelles connexions et réfléchir à l’action collective que nous devons entreprendre pour réaliser un monde plus juste, plus sûr et plus durable. »  Le festival comprendra des séances plénières, des sessions interactives et des activités de réseautage. Des activistes sociaux, des analystes, des journalistes et des décideurs de renommée mondiale participeront au festival.   Voici quelques-uns des points forts du festival : 

  • L’événement public The Walrus Talks et la réception sur la crise de la faim dans le monde au Musée des beaux-arts du Canada, avec : Rachel Blais, directrice générale, Qajuqturvik Community Food Centre ; Sophie Gebreyes, directrice nationale, Éthiopie, Fédération luthérienne mondiale ; Marcel Groleau, président, UPA Développement international ; Neil Hetherington, directeur général, Daily Bread Food Bank ; Jean-Charles Le Vallée, représentant national – Canada, Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture ; et Melana Roberts, présidente, Sécurité alimentaire Canada. Cet événement est organisé conjointement par The Walrus, la Banque canadienne de grains, Vision mondiale Canada, le Programme alimentaire mondial et Coopération Canada. 
  • Session plénière de haut niveau sur les tendances et les perturbateurs qui façonnent la coopération internationale, avec Katelynne Herchak, responsable de la gouvernance indigène et de la pratique et politique décoloniales, responsable du programme Arctic Gender Policy de VIDEA ; Ketty Nivyabandi, secrétaire générale, Amnesty International Canada ; Dorothy Nyambi, présidente/directrice générale, MEDA ; Magalie Noel Dresse, Co-Présidente, Centre for Haitian Excellence ; et Sara Pantuliano, directrice générale, ODI. La session sera modérée par la journaliste de Radio-Canada, Sophie Langlois. 
  • Session plénière de haut niveau pour imaginer l’avenir de la coopération internationale avec : Françoise Moudouthe, directrice générale, Fonds de développement des femmes africaines (virtuel, en français) ; Heba Aly, directrice générale, New Humanitarian ; Rasha Sharma, fondatrice, Peace Track Initiative ; Bryanna Brown, activiste indigène pour la terre et le climat ; Joseph Messinga Nkonga, secrétaire permanent – Fierté Afrique Francophone (en français). Cette session sera modérée par Jean Lebel, président du Centre de recherches pour le développement international. 
  • Une conversation avec le ministre du Développement international, l’honorable Harjit Sajjan, avec Rabi Adamu Musa, fondatrice de la Fondation Mcrissar pour les femmes et les filles – Nigeria ; et Odette McCarthy, directrice générale d’Equitas/coprésidente du conseil d’administration de Coopération Canada. La séance sera animée par Lotfullah Najafizada, journaliste afghan en exil au Canada et directeur général de AMU TV. 
  • De nombreux autres intervenants et activités sont prévus. Consultez le programme ici. 

  À propos de Coopération Canada   Coopération Canada rassemble et défend les organisations humanitaires et de développement international du Canada en réunissant les leaders du secteur, en influençant les politiques et en renforçant les capacités. Ensemble, nous travaillons avec des partenaires à l’intérieur et à l’extérieur du Canada pour bâtir un monde plus juste, plus durable et plus sûr.      Contact de presse  Gabriel Karasz-Perriau  Gestionnaire des communications  Coopération Canada  [email protected]  (514) 945-0309 

70 organisations canadiennes d’aide humanitaire et de développement international demandent au gouvernement du Canada de modifier la Loi d’exécution du budget (LEB).

70 organisations canadiennes d’aide humanitaire et de développement international demandent au gouvernement du Canada de modifier la Loi d’exécution du budget (LEB).

30 mai, 2022 (Ottawa) – Coopération Canada, de concert avec 70 organisations canadiennes d’aide humanitaire et de développement international, exhorte le gouvernement du Canada à modifier la Loi d’exécution du budget (LEB) afin de refléter l’esprit du projet de loi S-216, la Loi sur l’efficacité et la responsabilité des organismes de bienfaisance. Les changements au régime de bienfaisance du Canada proposés dans la LEB publiée en avril 2022 accentuent les relations coloniales et paternalistes entre les organismes de bienfaisance et les partenaires qui soutiennent leurs objectifs de bienfaisance, tant au Canada qu’à l’étranger. 

 Initialement encouragés par l’engagement du Canada dans le budget fédéral de 2022 à mettre en œuvre l’esprit du projet de loi S-216, de nombreux organismes de bienfaisance canadiens sont déçus par ce qui est proposé dans la LEB. 

 « Le régime canadien des organismes de bienfaisance est désuet, colonial et patriarcal. Il doit changer pour que les organismes de bienfaisance puissent mieux soutenir les organisations et les mouvements qui réagissent aux conflits et aux crises, qui luttent pour la justice et les droits de la personne et qui investissent dans le développement durable partout dans le monde. Nous voulons transférer le pouvoir et les ressources aux communautés qui sont à l’avant-garde du changement, et nous avons besoin d’un régime de bienfaisance qui appuie cela », explique Kate Higgins, directrice générale de Coopération Canada. « Nous nous réjouissons de l’ouverture du gouvernement au dialogue pour répondre à nos préoccupations », ajoute Mme Higgins. 

 Les organismes de bienfaisance sont soucieux d’intégrité et veulent préserver la confiance du public. Ils s’engagent à faire preuve de la plus grande responsabilité. Les signataires de la lettre craignent cependant que la LEB ne rende plus difficile pour les organismes d’atteindre leurs objectifs de bienfaisance en insérant dans la loi une approche rigide et prescriptive du financement des organismes non caritatifs. Les nouvelles règles proposées dans la LEB permettant aux organismes de bienfaisance de faire des « déboursés admissibles » ou des subventions à des donataires non admissibles rendent le système plus confus, plus risqué et plus difficile pour les organismes de bienfaisance enregistrés et les organismes sans but lucratif de travailler ensemble et, par conséquent, peuvent empêcher les ressources philanthropiques et caritatives d’être acheminées vers les communautés qui en ont le plus besoin. 

 Coopération Canada a demandé à ses partenaires de la société civile de signer une lettre ouverte demandant au gouvernement du Canada d’apporter des changements immédiats à la LEB. Les changements proposés dans la lettre augmenteraient les possibilités de partenariats entre les organisations qui recherchent l’équité et les organismes de bienfaisance canadiens, ici au Canada et dans le monde entier, en plaçant davantage de ressources entre les mains des partenaires locaux afin que les fonds de bienfaisance aient le plus grand impact possible. 

 « Nous devons corriger la Loi d’exécution du budget et moderniser le régime de charité du Canada afin de pouvoir débloquer plus de ressources et de localiser et décoloniser notre travail avec les communautés au Canada et dans le monde entier », a déclaré Carelle Mang-Benza, responsable des politiques de Coopération Canada. 

 

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Déclaration de Coopération Canada sur la situation en Ukraine

Déclaration de Coopération Canada sur la situation en Ukraine

Le monde est en pleine tourmente. Jour après jour, la crise en Ukraine nous rappelle de manière choquante que la paix et la stabilité ne peuvent être considérées comme acquises. Nous devons travailler collectivement pour défendre la paix, la démocratie et les droits de la personne. Coopération Canada incite le Canada à continuer de déployer son leadership féministe dans sa réponse à la crise résultant de l’attaque contre le territoire souverain de l’Ukraine. Nous demandons au Canada de continuer à répondre aux besoins humanitaires, à contribuer aux processus de paix et à défendre la démocratie et les droits de la personne.   

Alors que les pertes, la souffrance et les destructions augmentent, le respect des principes du droit international humanitaire reste une priorité absolue. Il s’agit de protéger tous les civils, sans distinction de race, de couleur, de religion ou d’origine nationale, qui sont forcés de fuir ou de rester en Ukraine, de protéger les infrastructures civiles et de garantir aux organisations humanitaires un accès sans entrave aux personnes en danger. Avec une majorité de femmes, d’enfants et de personnes âgées en déplacement, les besoins de ceux qui fuient les horreurs de la guerre sont multiples. Des rapports alarmants font déjà état de traite de personnes et de soldats russes utilisant la violence sexuelle comme arme de guerre. Le Canada doit condamner fermement de telles actions et prendre les mesures appropriées pour assurer la sécurité pour tous.  

Les besoins des Ukrainiens sont urgents alors que les effets de la crise se multiplient et se feront sentir dans les années à venir. À l’inverse, les bienfaits de la consolidation de la paix sont durables. Alors que le Canada articule sa politique étrangère féministe, l’approche doit être globale, cohérente et solide. L’aide humanitaire, les efforts de consolidation de la paix et le financement du développement à long terme doivent s’inspirer de l’héritage du Canada, qui s’est fait le champion de la légitimité des femmes dirigeantes, avec une représentation adéquate aux tables politiques et dans la consolidation de la paix et de la sécurité. Il est essentiel de soutenir la société civile ukrainienne, nationale et locale, qui est en première ligne de la réponse humanitaire à cette crise.      

Les effets de la guerre en Ukraine frappent plus durement les personnes en situation socio-économique précaire. Au fur et à mesure que ces effets augmentent, notre attention et nos engagements financiers pour soulager la souffrance humaine et répondre à d’autres crises ne peuvent diminuer. Nous accueillons le soutien significatif du budget 2022 pour l’Ukraine. Néanmoins, il est impératif que les ressources ne soient pas détournées d’autres régions dans le monde. Le Canada doit rester ferme dans son soutien à des pays comme l’Afghanistan et le Yémen, entre autres, et aux crises résultant de conflits, de la pandémie mondiale de Covid-19 et des changements climatiques. Le Canada peut mener la course et utiliser sa voix globale pour encourager la communauté internationale à faire de même.